Ontario, au pays des 1865 îles - Le Mag Voyageurs du Monde

Canada

Ontario, au pays des 1865 îles

Publié 11 févr. 2018

Temps de lecture

Entre Toronto et Montréal, le Canada recèle un territoire au romantisme sans pareil : la région des « Mille-îles ». Elles flottent sur le Saint-Laurent. A découvrir au printemps ou en automne, lorsque, vert tendre ou rouge flamboyant, la nature leur offre tout leur éclat.

 

Pour certains, c’est sûr, il faut effectuer ce circuit canadien en mai et juin, quand la végétation retrouve sa pleine vitalité. Vert tendre des tilleuls et des érables, bouquets de jacinthe et les lilas qui embaument et glissement tranquille des eaux du fleuve Saint-Laurent juste débarrassées des derniers glaçons de l’hiver. Séjour d’exception au programme. Pour d’autres, définitivement, c’est en septembre que l’on doit traverser les « Mille-îles ». Alors, le fameux été indien enflamme les feuillages, habille le fleuve de cuivre, d’or et de carmin, sans oublier l’extraordinaire douceur des températures qui redonne un air d’été à cette partie de l’Est-canadien. Bref, chacun son école de beauté mais au final, tous s’accordent à célébrer cette harmonie exceptionnelle du paysage.

Archipel des Milles-Iles

Fotolia

 

« Le Jardin du grand esprit »

Nous sommes ici à deux pas de Kingston, pas peu fière d’être la plus vieille ville de l’Ontario. Elle a été créée par les Français en 1673. Et pour cause, elle garde le point de rencontre entre le Saint-Laurent et le lac Ontario. Quasiment un verrou entre les immensités du grand nord et les Etats-Unis qui sont juste en face, sur l’autre berge du fleuve. Epatant pour garder un œil sur tout ce qui navigue et contrôler le commerce du bois ou des fourrures. Tout aussi intéressant à savoir en vue d’un prochain voyage au Canada, Kingston est presqu’à égale distance de Toronto (264 km) et de Montréal (environ 290 km).

Couple sur un canoë dans l'Ontario

Leonardo Patrizi/Getty Images/iStockphoto

Jusqu’à Guananoque, soit sur une trentaine de kilomètres, la nature a fait preuve de talent, semant au gré du fleuve et de son inspiration une multitude de territoires émergés, officiellement 1 865 îles. Depuis toujours, il est convenu que pour intégrer la liste des élues, il faut être au-dessus des eaux tout le long de l’année, couvrir au moins 2 m² et accueillir deux arbres au minimum. La plus grande, Wolfe Island, affiche 124 km², beaucoup accueillent une maison, une seule et de nombreuses sont juste assez grandes pour qu’on s’y tienne debout. Voilà bien le charme de cette mosaïque de grande nature que les Indiens Mississauga désignaient comme « le Jardin du grand esprit ». C’est dire. Cédé pour trois fois rien aux colonisateurs, ce royaume d’un romantisme absolu a aussitôt attiré les bonnes fortunes qui ont vite décelé le potentiel de ces territoires, certes jamais bien grands, mais capable d’offrir l’île-refuge dont rêvent les écoliers à l’âme vagabonde. Voilà qui explique les quelques châteaux inspirés par les gloires d’Europe qui ont été édifiés ici. Histoire de mettre un peu d’ordre et d’éviter le possible mauvais goût et les excès de la promotion immobilière, le gouvernement canadien a déclaré la zone Parc national dès 1904. Sur les grandes îles ont été tracés des chemins de randonnée. De jolis bancs rouges sont installés ici et là pour admirer le paysage, les tables à côté sont à disposition à l’heure du pique-nique. Sur les territoires plus modestes, on se contente d’accoster. Une maison, sa taille et son style racontent en un coup d’œil la richesse du propriétaire, une haie de bouleaux, quelques chênes centenaires, des pins pour garantir l’intimité des occupants, une habitation prête au bonheur et à la sérénité, prière de ne pas déranger.

 

Un château de 120 pièces

Deux des plus spectaculaires constructions, de véritables châteaux se visitent. L’un, celui de la famille Bolt, a été construit pour Madame qui hélas rejoignit prématurément le ciel. Son inconsolable mari abandonna sur le champ les travaux. Jamais terminé, il abrite quelque 120 pièces… Plus discret, sur six niveaux quand même, le château Singer, la famille des machines à coudre. Surtout, admirer ces innombrables merveilles d’architectures, bien plus modestes que les précédentes, qui racontent le plaisir de résider à l’écart du monde. Un ponton, une barcasse, un tapis de joncs dans lequel nichent pluviers et bécasseaux, un aigle déchire le ciel et le feuillage des hêtres pour chanter avec le vent… Les Mille-Îles racontent une certaine idée du bonheur.

Guimauve au feu de bois

Commission canadienne du tourisme

Pour en goûter le charme, deux solutions. L’excursion en groupe au départ de Guananoque, Kingston, Rockport ou Yvy Léa. Bien organisée et terriblement formatée. Ou bien s’installer dans un des hôtels ou maisons d’hôtes ouverts sur certaines îles. On en devient alors le résident. Prêt pour une partie de pêche (brochet, saumon…), une balade en canot, une virée en kayak ou une séance d’observation des oiseaux migrateurs. Avant, après, il ne reste plus qu’à choisir son camp en franchissant le pont des Mille-Îles qui enjambe le Saint-Laurent. D’un côté, le Canada, de l’autre, les Etats-Unis.

 

Photographie de couverture : Fotolia

Pourquoi partir avec Voyageurs au Canada ?

Véritable pays-continent, le Canada surgit – titanesque, infini – avec ses dix millions de kilomètres carrés. Devant une offre aussi prolifique, difficile de savoir où, comment, quand débuter son périple. Surtout si les enfants sont de la partie. Heureux hasard, le pays est en quelque sorte la seconde maison de Voyageurs : nous y sommes implantés depuis 2016. Peu surprenant, dès lors, que les principes et les services qui forment notre identité – conseillers spécialisés, fort réseau local, assistance aux aéroports ou wifi nomade, pour ne citer qu’eux – s’y appliquent avec une vigueur renouvelée.

Faites créer votre voyage

Découvrez tous les services qui vous accompagnent pendant votre voyage au Canada

  • Conciergerie francophone unique au monde
  • Appli carnet de voyage
  • Wifi nomade : 1Go/jour inclus
  • Voyageurs Gourmet
  • Modifier son voyage en cours
  • Assistance 24/24
  • Absorption CO2

Vous aimerez aussi

Conseils pratiques, témoignages et inspirations pour bien préparer son voyage

Les plus beaux paysages du Québec

La fameuse cabane au Canada n’en finit plus de faire fantasmer le voyageur en quête d’authenticité. L’immense Québec propose justement une immersion naturelle intense et variée.

24 heures à Toronto

Fondée en 1793 par les Britanniques sur le site du comptoir français de fourrures de Fort Rouillé, la ville prend le nom de Toronto en 1834. Ce nom, dérivé

24 heures à Vancouver

Elle est l’une des villes les plus agréables à vivre au monde. Sur les rives du Pacifique, Vancouver, en Colombie-Britannique, est pourtant toujours en mouvement.

Voir tous nos articles Canada
L’esprit Voyageurs du Monde

Voyager en toute liberté selon ses envies,
ses idées, ses passions

Où je veux

250 conseillers spécialisés par pays et par régions : Amoureux du beau jamais à court d’idées, ils vous inspirent et créent un voyage ultra-personnalisé : étapes, hébergements, ateliers, rencontres…

Quand je veux

À votre écoute : conseiller dédié, conciergerie francophone, assistance 24h/24, nos équipes vous suivent et adaptent en temps réel, pour un voyage à la fois libre et bien accompagné.

Comme je veux

En famille, à deux, à dix, en road trip, en train, en bateau, en week-end, en tour du monde... : des voyages personnalisables à l’envi, bordés de services malins, pour voyager avec toujours plus de fluidité.