Publié 07 mars 2022
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Pura vida! En voilà une drôle d’expression. Sorte de Carpe Diem local, elle transmet l’essence de la philosophie de vie au Costa Rica : un optimisme permanent. C’est en découvrant les merveilleux paysages du pays que l’on réalise qu’un tel concept relève presque du bon sens. Car le Costa Rica, c’est un éventail infini d’écosystèmes réunis dans un mouchoir de poche, une forêt tropicale dense et verte à souhait, des montagnes et des volcans en activité, des plages paradisiaques sur deux côtes, des milliers d’espèces animales et végétales, dont certaines encore inconnues. Un foisonnement du vivant. Le Costa Rica est un pays aussi infiniment riche qu’il est infiniment petit. Et sa richesse s’exprime en nature. En vie à l’état pur. Pura vida.
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Mangroves et jungle sauvage
Il est de ces lieux qui ne s’offrent pas aisément, où notre présence semble vaine et superflue. C’est le cas du Corcovado. D’ailleurs, le visiter n’est pas donné à tout le monde. Du bout de la péninsule d’Osa, le parc toise l’Homme et le met au défi : oseras-tu t’aventurer dans les méandres de ma forêt humide et dans mes mangroves ? Il faut en tout cas aimer les rencontres avec le vivant car des milliers d’espèces vivent ici sans se soucier du monde extérieur. Tapirs, jaguars, aras et singe-écureuils en sont les ambassadeurs, bijoux de spontanéité dans un écrin protecteur parmi les plus biologiquement intenses du monde. Dixit le National Geographic.
Franck Monnot/Fotolia
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Au paradis du quetzal
Si le quetzal a signé pour l’ambiance hammam tropical, on ne peut pas lui en vouloir. Être mythique s’il en est, ce prince ailé agite ses teintes flashy d’arbre en arbre. Or, à Monteverde, ces derniers ne se résument pas à un tronc, des branches et des feuilles. Ici, chaque arbre est une petite forêt à lui tout seul. Et la forêt, primaire et humide, est un monde. Peuplé d’animaux trotteurs, rampants et volants - fascinants. Et parce qu’à de si beaux sujets, seul un royaume hors-du-commun pouvait convenir, ils évoluent dans un éden d’orchidées, de fougères arborescentes et d’essences tropicales. Tout cela se mérite et l’accès n’est pas des plus aisés. Mais au Costa Rica, c’est souvent bon signe.
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La forêt dans tous ses états
Si le Costa Rica était une île, La Amistad serait un archipel de montagnes. A cheval entre le Costa Rica et le Panama, il s’agit en tout cas d’un bel exemple de coopération internationale pour la nature. Cette réserve de biosphère occupe quelque 200 000 hectares enrobant la chaîne de Talamanca. Si l’on se trouve sous les tropiques, on ne peut s’empêcher de trouver quelque chose de normand à ces forêts humides, pluvieuses et nuageuses. Chose rare, la forêt a ici rendez-vous avec la montagne, donnant naissance à une végétation unique, tantôt exubérante, tantôt sage, comme l’incarne à merveille le fameux « paramo ». La Amistad, ce sont aussi des panoramas sublimes, obtenus parfois à la sueur du front… Mais quelle récompense quand, à 3800 mètres d’altitude, paysages rocailleux et lacs glaciaires irréels s’offrent à l’œil nu.
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Un mini Costa Rica
Il a beau être le plus petit des parcs du pays, il n’en est pas moins l’un des plus éblouissants. Petit condensé de Costa Rica, il ne se contente pas de sulfureuses plages de sable blanc et de cocotiers. Il grouille dans ses récifs coralliens et sa forêt tropicale d’une faune et une flore à l’abondance surprenante en si petit territoire. De cascades en miradors, certains des panoramas que l’on trouve au parc Manuel Antonio feraient partie des plus beaux du pays… Et ce ne sont pas le singe-hurleur ou le paresseux qui diront le contraire.
Timur Kulgarin/Getty Images/iStockphoto
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La « petite Venise » aux animaux
Point de problèmes de sécheresse en cette partie septentrionale du Guanacaste. S’il fallait résumer Palo Verde en un seul mot, ce serait définitivement « eau ». En plus d’une pluie abondante dont bénéficie une grande partie du Costa Rica, le parc est ici composé de nombreuses zones humides : mangroves, lagunes, marécages et cours d’eau. La rivière Tempisque y sinue paisiblement et, dans son lit, s’entremêlent eau douce et eau salée. Le parc joue d’ailleurs les sites de rencontre, organisant celle de la forêt tropicale et de la forêt de feuillus, mais aussi celle du voyageur avec les habitants des lieux : crocodiles, iguanes verts, hérons et ibis blancs…
jollyphoto/Getty Images/iStockphoto
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La danse des tortues
Le parc de Tortuguero incarne une petite Amazonie à lui tout seul. Couvert de forêt tropicale humide, il est sillonné par des canaux et zones marécageuses. Il se révèle ainsi depuis l’eau que l’on dompte en pirogue, à petits coups de pagaies pour ne pas effrayer le monde qui vit ici à l’année : crocodiles, grenouilles, singes et une multitude d’oiseaux épatants. Mais on n’en reste pas moins sur la côte Pacifique, où courent des plages belles comme le jour. C’est pourtant la nuit que, chaque été, a lieu un ballet magique : celui des tortues vertes venues déposer leurs œufs sur le sable, avec pour seuls guides leur instinct et le clair de lune.
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Marcher sur la lune
Le Costa Rica est si souvent représenté couvert de jungle et de plages ourlées de cocotiers qu’on en oublie parfois l’une de ses facettes : la volcanique. Pourtant, le pays compte plusieurs volcans actifs parmi lesquels l’irascible Irazu, le plus grand de tous. Aphone depuis quelques décennies, ce vieillard géologique est une destination de voyage inattendue. Loin de l’atmosphère humide de la forêt tropicale, on est ici comme téléporté dans un autre coin de la planète. Les paysages sont lunaires, la roche volcanique grisant le panorama. Le volcan possède cinq cratères dont le plus grand est baigné par un lac acide aux couleurs très vives allant du bleu-vert au rouille. Et, parce qu’il culmine à plus de 3400 mètres, son sommet offre une vue panoramique sur la vallée et même, parfois, sur les deux océans.
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La carte postale
Si la double exposition maritime du Costa Rica l’a doté de nombreux panoramas paradisiaques, celui de la plage de Manzanillo joue vraiment dans la cour des grands. A deux pas de la frontière avec le Panama, cette plage a des airs de carte postale : du sable ocre léché par une eau tiède, turquoise de loin, puis transparente lorsque l’on s’en approche. Les cocotiers qui la bordent, protecteurs, frémissent dans la douceur de la brise marine… Quelques mètres dans les terres plongent le rêveur dans un autre monde, celui de la jungle tropicale, merveilleux écrin protecteur d’une nature préservée. Paradis n’est pas cliché.
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Sous la jungle, la cascade
Plus que partout ailleurs, au Costa Rica, l’eau est synonyme de vie. Celle du Pacifique, celle des Caraïbes, celle des marécages, celle des lacs, celle des nuages, celle de la pluie dont s’imprègne la terre pour la redistribuer au vivant. Celle, enfin, des cours d’eau, tantôt paisibles et mystérieux, tantôt fougueux et bruyants. A l’instar des cascades de Nauyaca, dont l’une serait la plus haute du pays. Sa petite sœur, moins altière, tolère en son bassin la baignade humaine. Autour, la forêt tropicale regarde, de ses milliers d’yeux.
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Costa Rica côté ville
Loin des capitales rêches et austères, San José s’impose par son charme et sa discrétion. A l’origine formée par quelques maisons de riches planteurs perdues au milieu des caféiers, la ville est devenue un vrai centre urbain, en perpétuelle réinvention. De près comme de loin, son éclectisme lui donne des airs de folie. Une folie créatrice, à en croire les différents styles qui s’y côtoient depuis le XIXe siècle : tropical, rococo, néo-Renaissance, Art nouveau, Art déco, Bauhaus, brutalisme… Un panorama urbain unique en son genre, qui fait partie aussi de la beauté du Costa Rica.
Par
ELEONORE DUBOIS
Photographie de couverture : Alexey Stiop/stock.adobe.com
Les paresseux, les spots de surf, la jungle merveilleuse, les volcans et ces plages de rêve bordées de cocotiers… Les atouts du Costa Rica ont désormais fait le tour du monde, ou presque. On pourrait donc craindre de ne plus y trouver ce que l’on est venu y chercher. Chez Voyageurs, nous n’avons pas notre pareil pour repérer des chemins de traverse, dégoter de petits hôtels encore méconnus, choisir ce guide qui fera toute la différence, dénicher le coin de parc national où l’on se sent encore seul au monde. Et pour minimiser au maximum l’impact de votre voyage au Costa Rica, en absorbant l’intégralité des émissions de carbone, par exemple.
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