Publié 29 févr. 2016
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A Tbilissi la cosmopolite, un air de Méditerranée aux terrasses des cafés, une impression d’Ouzbékistan au quartier azéri, et la ferveur des fidèles en leurs églises. Dans le Grand Caucase, une adresse cosy, où, face à la grande cheminée, l’on médite sur Prométhée, enchaîné à son rocher.
Tbilissi invite à la flânerie – pour ses habitants elle est, en toute simplicité, « kalaki », la ville, ses admirateurs la désignent comme la Florence du Caucase. Dans la ville basse, la perspective Roustaveli – les demeures anciennes et les grands platanes lui donnent des airs méditerranéens, accentués par l'animation rieuse aux terrasses de café ; dans la ville haute, que l’on rejoint par les venelles en pente, ou mieux, en téléphérique, au détour des ruelles pavées de galets ronds, des places fleuries, des fontaines. On se perd dans ses dédales – petites maisons de bois adossées les unes aux autres, larges balcons de bois ouvragés peints aux couleurs délicates, treilles lourdes de fruits.
Dans le quartier azéri, on se croirait en Ouzbékistan – un édifice de mosaïque bleue, que l’on prend d’abord pour une mosquée persane, se révèle être les bains Orbelani, les bains thermaux reliées aux sources soufrées qui donnent leur nom à la ville Tbilissi, tiflis « eaux chaudes ». Ici, la mosquée et la synagogue sont voisines. Un peu plus loin, on gagne par une volée d’escaliers et une terrasse en corniche les deux églises de Bethléem. La grande cathédrale de la Trinité, domine la ville – de construction récente, elle est le cœur religieux de la cité – si toutes les églises sont fréquentées, c’est ici qu’ont lieu les baptêmes, les mariages. Sa visite complète celle des églises anciennes qui font le patrimoine de la capitale, en renseignant sur les aspects contemporains d’une pratique religieuse qui rassemble encore aujourd’hui.
Plus haut encore, c’est la forteresse de Narikala – la séduction exercée par Tbilissi lui valu d’être conquise tour à tour par les Perses, les Byzantins, les Arabes, les Mongols, les Ottomans et les Russes – et détruite vingt-neuf fois durant ses quinze cents ans d’histoire – la forteresse est le vestige de ce passé militaire ; elle offre une vue sur toute la plaine, et, derrière la colline, dans la vallée des jardins botaniques, falaises abruptes et végétation lintroduisent un air de Caucase dans la ville. A la nuit tombée, sublimes illuminations : la forteresse, les églises, les ponts enjambant la rivière, les balcons des maisons – tout scintille.
On quitte Tbilissi pour faire route à travers des paysages doucement vallonnés, vers le Grand Caucase. Les villages perchés aux clochers pointus se succèdent. Croisant Lada hors-d ‘âge et Mercedes d’occasion. Une halte à Mtskhéta, ancienne capitale de Géorgie, elle en est restée la métropole religieuse – sublime cathédrale Svetitskhoveli ; et en surplomb de la ville, le monastère de Jvari, qui domine sur son piton rocheux.
Monastère de Djvari - Mtskheta
Au pied du Mont Kazbegi (5047 mètres, tout de même !), où la légende enchaîne Prométhée, puni par Zeus pour avoir offert le feu en partage aux hommes, on s’installe dans un hôtel cosy, design contemporain – parquets de bois, gros fauteuils Club, grandes cheminées, grandes bibliothèques, vastes baies qui ouvrent sur le Grand Caucase.
Et dans la vallée de la Kakhétie au pied du Caucase, où les vignes sont baignées d’une lumière à la douceur toscane, dans cette région où l’on consomme du vin depuis des millénaires, et où les familles cultivent la vigne comme ailleurs on cultive son potager, on visite les caves : le jus de raisin, avec la rafle et la peau, fermente dans de grandes jarres en terre cuite, les kvevris, réminiscence des amphores antiques – le vin dégusté accompagné de fromage de chèvre est une alternative à la limonade à l’estragon !
Photographies : Fotolia/©Mark Pinder/Report Digital-REA/©Fotolia/©Getty Images/©Ivor Prickett/PANOS-REA
Carrefour de l’Orient et de l’Occident, la Géorgie est une terre infusée de cultures et de mythologie. Or, pour ne pas se perdre sur les pas des Argonautes et de Prométhée, dans l’ombre des Perses, des Arabes, des Ottomans et des Russes, mieux vaut être bien conseillé. Ainsi, des églises à dôme aux bains de soufre de Tbilissi, des sommets toujours enneigés du Caucase aux vignes de la Kakhétie, des plages de galets de Batoumi aux places pittoresques de Koutaïssi, Voyageurs vous concocte un voyage à votre image, digne de la seule Géorgie qui vaille la peine d’être vécue : la plus vraie.
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