Turquie

24 heures à Istanbul

24 heures à Istanbul

Une ville sous influence – la moitié de ses 15 millions d’habitants ont moins de 20 ans. Une ville en mouvement. Istanbul se réinvente sans cesse. Des galeries d’art, élues par les meilleures foires d’art contemporain, qui font de la ville un lieu emblématique de la création contemporaine. Des concept stores, clubs, rooftops, des bars qui évoquent furieusement ceux de Berlin, du côté de Kreutzberg : une movida s’invente ici.

09h00

Fondation SALT

Si dans les vieux quartiers, les époques se superposent sans s’effacer, qui confèrent à la ville un charme fou, la mue est palpable. A la fondation SALT, centre d’art alternatif installé dans l’ancien siège de la Banque impériale ottomane, qui questionne le vivre ensemble par les arts vivants, les arts plastiques, l’urbanisme – un laboratoire où s’invente la nouvelle Istanbul ; ou face au détroit, attablés au restaurant d’Istanbul Modern – musée aménagé dans d’anciens entrepôts maritimes, on regarde la ville changer. 

Fondation Salt

Source : Instagram

11h00

Visiter en amoureux le musée de l’innocence

Quartier bohème sur la colline de Cihangir, ruelles en pentes, cafés branchés, terrasses ombragés, épiceries bio : une grande maison peinte d’un rouge sombre, nichée entre un hammam de quartier et un antiquaire – on y entre comme dans un livre : le prix Nobel de littérature Orhan Pamuk y a installé un musée, comme un miroir à son grand roman d’amour Le musée de l’innocence (publié en 2008, traduit chez Gallimard en 2011). Deux étages d’une collection très personnelle où sont exposés les objets qui jalonnent le récit de l’amour impossible de Kemal pour Füsün. Une collection qui raconte aussi la haute bourgeoise laïque stambouliote du milieu du siècle dernier.

 

Musée de l'innocence

Source : Instagram

14h00

Jouer au pacha sur les rives du Bosphore

Le saviez-vous ? Yali signifie « pieds dans l’eau ». Les yalis, ce sont les belles maisons de bois de la rive asiatique du Bosphore,  résidences d’été sous l’Empire ottoman : les stambouliotes aisés en quête de fraîcheur s’y installaient en villégiature. Le yali de Salih Efendi, médecin du sultan Mahmut II, est une belle maison de bois rouge. On y boit un thé accueilli par l’arrière-petit-fils de Salih Efendi, actuel propriétaire des lieux.

rives du bosphore

Dagmar Schwelle/LAIF-REA

16h00

Flâner dans un centre d’art contemporain

A Eyüp, Santralistanbul, première centrale thermique d’Istanbul, reconvertie en centre d’art contemporain,  118 000 m2 dévolus à un complexe culturel – musées, grande bibliothèque, cinéma, bar. Une Tate Modern sur le Bosphore : on adore !

 

SantralIstanbul

Source : Instagram

19h00

Savourer un bain de vapeur dans un hammam ottoman

Construit en 1580, le hammam du Pacha Ali, à Tophane, bel édifice de briques roses, a ré-ouvert ses portes en 2013, après 7 années de rénovation par l’architecte Cafer Bozkurt. Marbre chaud central, bain de vapeur, nuage de mousse de savon, gommage, massage : un moment pour soi, sous des coupoles percées d’étoiles.

Hammam Pacha Ali Istanbul

Kili Ali Pasa Hamami 

23h00

Boire un raki dans LE club culte

It all starts here, annonce le site web de Babylon, et c’est un peu vrai. Ouvert en 1998, le Babylon a initié quelque chose de la transformation de la ville à laquelle on assiste encore aujourd’hui. Et c’est la référence en matière de musique live. Clientèle bohème et programmation éclectique, de Baba Zula (dub stambouliote) à Patti Smith.

 

Source : Instagram

 

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