Pour quels voyageurs ?
Pour les voyageurs qui sont restés de très grands enfants. Pour ceux et celles qui veulent rejoindre Tintin, le jeune Tchang, et se lancer sur les traces du yéti. C’est un sport. Mais surtout pour les voyageurs épris de spiritualité. Pour celles et ceux qui veulent revenir à la source. Pour ceux et celles qui souhaitent s’élever, se trouver peut-être, et se détacher enfin. Pour celles et ceux qui veulent retrouver le goût originel des voyages, et mettre leurs pas dans ceux d’Alexandra David-Neel. Pour ceux et celles qui veulent voir et admirer le Potala, et s’y recueillir aussi. Pour ceux et celles qui rêvent d’ermitages, de retraites, de méditations. Pour celles et ceux qui aiment cheminer au plus près du ciel…
Ce que l’on trouve lors d’un voyage au Tibet, et pas ailleurs…
Des plateaux d’altitude, des lacs de haute montagne, des lieux sacrés chargés de mystère et d’énergie, des lieux de culture et de spiritualité à nul autre pareil. Des palais à l’architecture somptueuse, étonnante. Latso, le lac de force vitale, ses ermitages essaimés sur les chemins, et les nomades calfeutrés la nuit sous leurs yourtes. Lhassa et sa force symbolique, son charme hésitant, émouvant, l’écho vivant d’Alexandra David-Neel. La source chaude du lac Namtso, ses eaux médicinales. La cité de Tashi Lumpo, le monastère de Sakya, sa force douce, ancestrale, son pouvoir émouvant… Et puis Gyantsé, presque intacte, comme éternelle, posée dans l’écrin d’un paysage absolument sublime. A la fois sainte et inscrite au cœur même de la vie. Gyantsé, et son âme profondément tibétaine. A près de quatre mille mètres d’altitude, une vision assez précise du ciel…
Vivre un moment unique lors d’un voyage au Tibet.
Il ne se passe rien. Les alentours de Gyantsé sont encore plongés dans la pénombre qui précède le jour. La ville semble n’avoir pas changé depuis l’origine. Les hauts sommets veillent sur elle et ses habitants. Il ne se passe rien, et cependant… Il suffit de se poser un moment près du très beau Kumbum aux « cent mille images saintes ». De se poser et de se laisser aller. Ressentir au plus profond cette façon de détachement, d’acceptation de la vie telle qu’elle se présente, d’instants en instants, fugace et vibrante. La brise est fraiche, qui soulève quelques branches, les lungpas accrochés aux arbres. Apprendre ainsi l’insouciance. Cette insouciance profonde qui n’est pas de la désinvolture. Mais le bonheur simple au monde, d’avoir confiance en la vie…