Pour quels voyageurs ?
Pour les vrais voyageurs. Pour ceux et celles qui rêvent d’aventure. Pour celles et ceux qui veulent de grands espaces, une contrée encore sauvage, ou presque. Pour les lecteurs passionnés, pour les lectrices acharnées du lion de la littérature française, pour les admirateurs de Joseph Kessel. Pour celles et ceux donc qui ont toujours rêvé de placer leur vie sous l’étendard de la Fortune carrée. Celles et ceux qui ont toujours voulu chevauché sur les traces d’Igricheff, « le bâtard kirghize » Pour celles et ceux qui rêvent de lancer sur la steppe le frère de Chaïtane, le cheval mythique du roman. Pour celles et ceux qui veulent faire une longue station sur la mythique route de la soie. Pour les voyageurs qui veulent aller à la rencontre des derniers nomades à cheval, des immenses troupeaux, des estives à haute altitude. Pour les amoureux de la steppe et des nuits sous les yourtes.
Ce que l’on trouve lors d'un voyage au Kirghizistan, et pas ailleurs ?
Les sommets aux neiges éternelles des montagnes Célestes. Des populations mêlées, aux origines multiples, aux croyance, aux coutumes différentes. De sublimes chevaux, dont parle Kessel : « des bêtes magnifiques –petits chevaux kirghizes, à longue crinière, infatigables, intelligents et fidèles comme des chiens ». Mais aussi des villages d’isba, des yourtes au cœur de la steppe, et même une capitale, Bishek, du plus pur style soviétique ! Des lacs d’altitude, une steppe immaculée, des gorges, des pétroglyphes, des tapis de feutre, des canyons ocre, une station balnéaire fréquentée jadis par Youri Gagarine. Et puis des visages où se lisent tous les voyages des populations kirghizes. Des regards à la profonde acuité. De ceux qui ont vécu le passage de l’Histoire et restent cependant attaché à leur(s) culture(s), à leur(s) foi(s). Des gamins qui montent à cru dans la steppe.
Vivre un moment unique lors de votre voyage au Kirghizistan
C’est le frémissement des chevaux. Un frisson qui parcourt la steppe avant le jour. L’impression que le jour monte seul des herbes rases. Une lumière de commencement du monde. C’est le hennissement brefs des montures, leur façon de piaffer soudain. C’est le ciel qui répond à la terre, reliés seulement ensemble par les pics enneigés des monts Célestes. C’est la fine pellicule de givre sur la toile tendue des yourtes, et la fumée qui s’échappe des poêles dans un parfum de cendre et d’humus. Cette hampe légère qui se dissout lentement dans l’azur. C’est un vol de faucons, au loin. Et puis, ces ombres furtives à quelques encablures. Mouvement sauvage, élégant, racé. Nulle menace, seulement deux mondes en lisières que l’aube rassemble dans sa lumière pour un instant de pure magie. La présence des loups.