Population

108 700 891 habitants (2007).

Langue officielle

Espagnol.

Langue parlée

Sous l´influence des langues indiennes, l´espagnol du Mexique s´est enrichi de nombreux « mexicanismes ». On compte également 56 langues indiennes, qui n’ont pas de statut officiel. La principale est le nahuatl, ancienne langue des Aztèques, utilisée dans le centre du pays. Le maya est parlé dans le Chiapas et dans le Yucatan, alors que le zapotèque l´est dans les Etats de Oaxaca et de Veracruz.

Peuple

Issue de la colonisation espagnole, la société mexicaine contemporaine se partage entre métis (mestizos) et populations indigènes d´origine indienne. Les métis représentent 60% de la population totale, contre 30% pour les indigènes. Ces derniers sont divisés en une cinquantaine de communautés parlant chacune sa propre langue. Souvent très pauvres, les indiens accomplissent de longs voyages vers les bassins d´emplois. Après avoir gagné un peu d´argent, ils rejoignent généralement leur communauté d´origine.

Religion

Si la domination absolue du catholicisme régresse peu à peu, celui-ci est encore la religion de 85% des Mexicains. Cependant, des organisations comme les Témoins de Jehovah, les adventistes, les mormons ou les cristianos séduisent de plus en plus. Le Mexique compte également 10% de protestants « classiques » et 5% de juifs. Les croyances indigènes n´ont pas pour autant disparu du paysage religieux. Elles se sont souvent intégrées aux pratiques catholiques. Le plus fort symbole de cette fusion est le culte que vouent tous les Mexicains à la Vierge de Guadalupe, dont on peut dire qu´elle représente, à elle seule, la religion nationale. Ce culte célèbre l´apparition de la Vierge Marie à un jeune Indien, Juan Diego, peu de temps après la conquête espagnole. Apparition d´autant plus frappante qu´elle eut lieu sur le mont Tepeyac, où les Aztèques avaient construit un temple dédié à Tonatzin, la « mère des dieux ». Une chapelle, puis une basilique furent édifiées à cet endroit, qui devint rapidement un pèlerinage majeur. En 2002, le pape Jean-Paul II a canonisé Juan Diego, qui est ainsi devenu le premier saint indien du calendrier catholique.

Fête Nationale

15 et 16 septembre : Fête de l'Indépendance.
A 23 heures, sur la place centrale de toutes les villes, le maire crie trois fois « Viva Mexico ! ». Cette cérémonie s´appelle El Grito (le cri) et célèbre le début du soulèvement contre l´Espagne déclenché par le curé Miguel Hidalgo en 1810. A Mexico, ce cri est lancé par le Président de la République.

Calendrier des Fêtes

  • 1er janvier : Jour de l’an.
  • 5 février : commémoration des constitutions de 1857 et de 1917.
  • 24 février : fête du Drapeau.
  • 21 mars : commémoration de la naissance du président Benito Juarez (1806).
  • Fin mars - début avril : Semaine Sainte (Semana Santa).
  • Le jeudi et le vendredi saints sont fériés. C´est la plus grande fête au Mexique.
  • 1er mai : fête du Travail.
  • 5 mai : commémoration de la bataille de Puebla.
  • 2e quinzaine de juillet : fête de la Guelaguetza à Oaxaca.
  • 15 et 16 septembre : fête nationale.
  • 12 octobre : jour de la Race (Dia de la raza). C´est la commémoration de la découverte de l'Amérique et du métissage des peuples.
  • 1er et 2 novembre : Toussaint et jour des Morts (Dia de los muertos). C´est sans doute la plus étrange des fêtes mexicaines. Des crânes en sucre, des squelettes et des cercueils miniatures sont vendus partout. Il y a des processions vers les cimetières où, sur les pierres tombales nettoyées et superbement décorées, la famille et les amis du défunt mangent, boivent et chantent toute la nuit.
  • 20 novembre : jour de la Révolution de 1910.
  • 12 décembre : fête de la Vierge de Guadalupe.
  • 25 décembre : Noël.

Histoire

Première grande civilisation mexicaine, les Olmèques naissent avec la culture du maïs (vers -1200). Ils rendaient un culte au jaguar et ont laissé d’impressionnantes têtes sculptées. Puis viennent, au cours du premier millénaire de notre ère, Teotihuacan (région de Mexico), les Zapotèques (Oaxaca) et les Mayas (sud du Mexique). Aux premiers, on doit le culte du serpent à plumes, Quetzalcoatl ; les Zapotèques ont laissé d’importants vestiges à Monte Alban. Les Mayas, quant à eux, ont construit des centaines de cités-Etats, dont les plus importantes furent Chichen Itza, Uxmal, Palenque, Bonampak et Tikal (actuel Guatemala). Ils adoraient eux aussi le serpent à plumes (appelé Kukulcan) ; le clergé détenait le pouvoir et sacrifiait aux dieux. Grand bâtisseurs ignorant la clé de voute et bons agriculteurs ignorant la roue et le fer. Les Espagnols ont, malheureusement, détruit leurs livres. Ils avaient conçu le zéro et développé mathématiques et astronomie. Un peu chancelants au Xe siècle, l’arrivée des Toltèques, qui apportaient le fer et l’orfèvrerie, leur rendit de la vigueur pour deux siècles. Chichen Itza témoigne encore de l’apport toltèque. En 1325, des gens du nord, les Aztèques, viennent sur l’Altiplano et fondent Tenochtitlan dans la vallée de l’Anahuac. Ces chasseurs devenus militaires ne prennent pas de gants pour étendre leur domination ; Hiutzilopochtli, dieu du soleil et de la guerre, réclame du sang humain : les peuples soumis fournissent aux libations. Mais ces brutaux sont également des administrateurs précis et des ingénieurs ingénieux ; ce dont témoigne leur capitale, qui comptera 300 000 habitants à l’arrivée des Espagnols. L’organisation sociale, politique et religieuse de l’Empire est complexe et serrée ; elle en assure un contrôle efficace. Lorsque les conquistadores débarquent, la maison est bien tenue. En 1519, donc, Hernan Cortés (1485-1547) prend pied et fonde la Villa Rica de la Vera Cruz (Veracruz). Il parvient ensuite sans encombre à Tenochtitlan, où il s’installe avec la bénédiction de l’empereur Moctezuma II (1480-1520). Mais on n’est pas en pays conquis et la brutalité et l’avidité des conquistadores dresse contre eux les Aztèques. Dans la nuit du 29 au 30 juin 1520, les Espagnols, chargés d’or, tentent de fuir la ville ; une partie d’entre eux y parvient au prix de lourdes pertes (c’est la Noche triste). Cortès, mettant à profit l’esprit de revanche des populations indigènes soumises à l’Empire, reprendra Tenochtitlan l’année suivante et rasera la cité. Sur ses ruines, on édifiera Mexico. En 1535, le pays devient une vice-royauté, la Nouvelle-Espagne. La culture indienne est détruite (elle trouvera en partie refuge dans le catholicisme, qu’elle investira à son profit). Massacres, mauvais traitements, maladies, 70% des indiens disparaissent pendant les décennies suivantes. Au début du XIXe siècle, la société créole est mûre pour l’idée nationale. C’est un ecclésiastique, Miguel Hidalgo y Costilla, qui lance un premier mouvement en ce sens (le 15 septembre 1810). Vite réprimé. Mais tout aussi vite suivi d’effets : en 1821, l’indépendance est accordée. L’Empire est proclamé en 1822, puis aboli au profit de la République en 1824. Gros temps pour le général Santa Anna (1794-1876), qui s’est emparé du gouvernail d’un pays toujours au bord de la guerre civile. En 1848, les Etats-Unis ont annexé le Texas, le Nouveau-Mexique et la Californie. Lorsque Benito Juarez, alors président, décide de suspendre le paiement de la dette extérieure, il déclenche l’ire des Espagnols, des Anglais et des Français. Qui débarquent des troupes. Napoléon III se lance alors dans une aventure piteuse, dont le malheureux archiduc Maximilien d’Autriche paiera les pots cassés et où la légion étrangère trouvera une légende (Camerone). Le Mexique célèbre toujours la victoire de Puebla sur les Français (5 mai 1862). De 1876 à 1911, la dictature de Porfirio Diaz (1830-1915) conjugue développement et inégalités croissantes. Ces dernières emporteront le régime et seront la source de dix ans de guerre civile, où s’illustreront, en particulier, Emiliano Zapata et Pancho Villa. Les années vingt sont houleuses. A partir de 1934, cependant, Lazaro Cardenas, appliquant le programme du Parti National Révolutionnaire (PNR, futur PRI - Parti Révolutionnaire Institutionnel), mène à bien la réforme agraire et nationalise l’exploitation pétrolière. La société est stabilisée et l’économie relancée. Le Mexique entre dans la Seconde Guerre mondiale au côté des Etats-Unis. Il devient membre de l’ONU en 1945. L’essor économique de l’après-guerre est brutalement remis en cause par le choc pétrolier de 1973. Le pays entre en récession ; mais la découverte d’importants gisements d’hydrocarbures, en 1976, permet d’envisager la relance et d’engager de profondes réformes sociales. Suivent, jusqu’en 1994, douze ans de rigueur et de privatisations, qui se terminent par une grave crise économique (le peso perd 50% de sa valeur). Cette année-là, cependant, le Mexique rejoint les USA et le Canada dans l’Alena (marché de libre-échange nord-américain). Apparait alors, au Chiapas, l’Armée de libération nationale zapatiste (ou EZLN, pour Ejercito zapatista de liberacion nacional), dirigée par le Subcomandante Marcos, qui porte les revendications culturelles et sociales des indiens. Alors que l’aide américaine (administration Clinton) contribue à la remise en route de l’économie, le conflit du Chiapas se durcit. Des accords sont signés. Les accords sont violés. En 2000, le démocrate chrétien Vicente Fox met fin à 71 ans de pouvoir PRI. Le nouveau président s’engage à réformer l’Etat, à combattre la corruption et à favoriser la croissance, afin de lutter efficacement contre le chômage, la pauvreté et la violence…

Politique

République fédérale. Pouvoir exécutif : le président est élu tous les 6 ans au suffrage universel (non rééligible). Le président de la république est à la fois le chef de l´Etat et le chef du gouvernement. Celui-ci est nommé par le président. Pouvoir législatif : le Parlement est composé de 2 chambres, le Sénat (128 sénateurs, élus pour 6 ans au suffrage universel) et la Chambre des députés (500 membres, élus pour 3 ans au suffrage universel).

Célébrité

L´une des grandes figures de la vie culturelle mexicaine est le poète et essayiste Octavio Paz, prix Nobel de littérature en 1990. On citera également Carlos Fuentes (né en 1928) et Juan Rulfo (Juan Nepomuceno Carlos Perez Rulfo Vizcaino, 1917-1986). Ces auteurs contemporains ne doivent pas éclipser les grands écrivains du début du XXe siècle que furent Mariano Azuela (1873-1952), Martín Luis Guzmán (1887-1976) et Alfonso Reyes (1889-1951), considéré comme le « Montaigne » de l´Amérique Latine. Leurs œuvres, liées à la Révolution de 1910, donnèrent son véritable essor à la littérature mexicaine. Avec ses fresques politiques, Diego Rivera (1886-1957) est la figure emblématique du muralisme, dont les autres grands représentants sont José Clemente Orozco (1883-1949) et David Alfaro Siqueiros (1896-1974). Egalement populaire et engagée et peintre, Frida Kahlo (1907-1954) fut l´épouse de Diego Rivera. Dans le domaine politique, il faut parler de Miguel Hidalgo (1753-1811), qui lança le premier appel au soulèvement national. Autre grande figure, Benito Juárez (1806-1872) est, à ce jour, le seul président de la République d´origine indienne. On aura garde d’oublier Emiliano Zapata (1883-1919) et Pancho Villa (1878-1923), qui furent les généraux légendaires de la Révolution de 1910 ; l´un et l´autre assassinés. « Héros des paysans », Zapata est toujours le symbole de la lutte des petits fermiers, incarnée aujourd´hui par le Subcomandante Marcos (Raphael Sebastian Guillen Vicente, né en 1957). Et puis, pour le plaisir, mentionnons Dolores del Rio (1905-1983), qui pouvait tout jouer avec dignité (des vamps années 30 aux mères-courage cheyennes chez John Ford) et qui fut immensément belle et populaire.

Savoir-vivre

Le pourboire est laissé à votre appréciation. Pour toutes les personnes intervenant dans le cadre des prestations achetées par notre intermédiaire, vous avez l´assurance qu´il ne se substituera jamais au salaire. Néanmoins, il est d´usage dans la quasi-totalité des pays du monde de donner un pourboire lorsque l´on a été satisfait du service. Pour les chauffeurs, nous vous conseillons, au minimum, 2 à 3 euros par jour et par personne. 6 à 8 euros pour les guides. Au restaurant, 10 à 15% du montant de l’addition sont dans la norme. A l’hôtel, 1,5 euro par nuit pour le personnel (idem pour un transfert de bagages). En ce qui concerne le personnel local (porteurs, serveurs…) le mieux est d’aligner votre pourboire sur l´économie du lieu : les prix d´une bière ou d´un thé, d´un paquet de cigarettes, vous donneront un aperçu du niveau de vie et vous permettront, comme vous le faites naturellement chez vous, d’estimer son montant. Un point de repère : au Mexique, un guide francophone touche dans les 130 dollars US par jour de travail. Si le cas se présente, on évitera en revanche d'encourager la mendicité, notamment celle des enfants, en faisant des distributions « sauvages » dans la rue. Si l'on souhaite apporter son aide en fournissant du matériel scolaire, des vêtements ou des médicaments, il est préférable de les remettre au directeur de l’école, au chef du village ou au dispensaire le plus proche, qui sauront en faire bénéficier les plus démunis. Au restaurant, on ne sera ni surpris, ni heurté, par l´extrême rapidité du service : au Mexique, c´est un critère de qualité. Soyez indulgents à l’égard de certaines attitudes à caractère machiste. Le machismo est profondément inscrit dans la mentalité mexicaine. Qu´il s´agisse de boire, de défier les taureaux ou les chevaux sauvages dans les rodéos (charreadas), qu’il s’agisse encore de l´importance de la tauromachie, l´homme mexicain manifeste son orgueil d´être un homme. Les Mexicains adorent bavarder. C´est ce qu´on appelle la platica, la conversation. Mais on évitera les sujets polémiques (on s´abstiendra, en particulier, de critiquer le gouvernement). Rien ne sert de s´énerver. En cas de problème, on optera toujours pour la gentillesse, la courtoisie et le calme. Le Mexique n´est pas le pays de l´exactitude. Les horaires y sont souvent approximatifs et on est rarement à l´heure à un rendez-vous. Films et photographies : sur les sites archéologiques, les trépieds sont interdits et l’utilisation d’un caméscope est soumise au règlement d’une taxe d’environ 4 euros. Pour les caméras professionnelles, il faudra avoir obtenu une autorisation spéciale un acquitté les droits afférents. Pour plus d’informations, se reporter au site www.inah.gob.mx/index.php/zonas-arqueologicas

Achat

La richesse, la diversité, la créativité de l´artisanat mexicain sont immenses et surprenantes. C´est sur les marchés que l´on s´en rendra compte. N´hésitez pas à faire vos achats sur les petits marchés locaux (vous ne retrouverez pas forcément les mêmes objets en ville). Important : on ne marchande pas au Mexique. Indiquez simplement que vous n´êtes pas américain et les vendeurs baisseront eux-mêmes un peu leur prix. Voici quelques articles phares, avec leurs lieux de production et de vente. Les poteries : tradition ancestrale du Mexique, elles relèvent d´un travail très soigné, utilisant souvent des techniques originales. On les trouve à Oaxaca, Puebla, Tonalá, Tlaquepaque, Guadalajara. Tissus et vanneries : cette autre tradition mexicaine fournit des vêtements, des foulards, des couvertures, mais aussi des paniers et des tapis de roseau. Ce sont les spécialités de Jocotepec, Pátzcuaro, Mérida, Veracruz, Oaxaca et du Chiapas. Les céramiques : outre les célèbres talaveras de Puebla (céramiques de couleur, dont le procédé de fabrication n´a pas changé depuis 200 ans et qui rappellent les azulejos), on trouvera de beaux modèles à Oaxaca, Guadalajara, Tonalá et à San Cristobal de las Casas. Le cuir : des bottes aux sacs à main, en passant par les ceintures, de nombreux articles de bonne qualité sont proposés à des prix intéressants, en particulier à Guadalajara, León et Monterrey. L´argent : le Mexique est le premier producteur d´argent au monde, son orfèvrerie est à l’avenant. La capitale en est Taxco, mais on trouvera aussi de l´argenterie à Tlaquepaque, Mexico, Zacatecas et Guanajuato. Le titre légal est de 92,5% (authentifiée par le poinçon « 925 »). Le cuivre : les plus belles pièces sont à Pátzcuaro et à Santa Clara del Cobre. Le bois : le travail du bois est très varié. Sculptures polychromes, masques, meubles, guitares sont de bonne facture. On les trouvera principalement à Oaxaca, San Miguel de Allende, Guadalajara, Uruapan, Michoacán et à Colima. Evoquons encore les hamacs, les abrelijes (créatures imaginaires en figurines, issues des contes du sud du Mexique et réalisées en papier mâché ou en bois, à Mexico et à Oaxaca) et les célèbres arbres de vie, árboles de la vida, qui ressemblent à des chandeliers en céramique, couverts de figures d’argile (on en trouvera à Acatlán, à Izucar de Matamoros et à Metepec).

Cuisine

Si la cuisine mexicaine connaît de nombreuses variantes régionales, sa base reste cependant la tortilla. C´est une galette de maïs, qui peut être servie comme accompagnement, mais entre aussi dans la réalisation des plats. Selon la garniture choisie, la tortilla devient le taco, l´enchilada ou la quesadilla. Ces plats incontournables sont toujours flanqués de l´autre spécialité nationale, le guacamole, purée froide d´oignon et d´avocat, qui accompagne aussi les viandes. Parmi les préparations traditionnelles, on n´omettra pas les soupes. Il en existe une multitude et, généralement, un repas mexicain commence par là. Rappelons que le monde entier est redevable au Mexique de l´utilisation des haricots, du maïs, de la courge, de la tomate, du chocolat, de l'avocat, de la papaye, de la goyave, de la vanille, de dizaines d'épices et des piments forts, le chile. On profitera également de son séjour pour découvrir (ou redécouvrir) la grande variété des fruits tropicaux. Des connus (ananas, bananes, papaye, mangue, goyave, grenade...) aux rares : la mamey, le chico zapote (sapotille), la chirimoya (pomme cannelle) ou la tuna (fruit du figuier de barbarie).

Boisson

Très important : l´eau du robinet n´est pas potable ! Même les Mexicains évitent de la boire. On consommera donc de l´eau minérale en bouteille (capsulée) : agua sola pour l´eau plate et agua mineral pour l´eau gazeuse. La boisson nationale est, bien sûr, la tequila. Elle est extraite d´un cactus, l´agave, dont on tire un jus que l’on distille une fois fermenté. Il en existe au moins cinq cent marques, desquelles on peut extraire la Don Julio, la Cazadores et la Tres Generaciones. Dans la région d’Oaxaca, la tequila est détrônée par le mezcal, alcool fort issu d´un autre cactus, le maguey. Parmi les alcools de cactus, il faut encore citer le pulque, qui existait déjà à l´époque des Aztèques. La seconde boisson nationale est la bière. Si la Sol et la Corona sont désormais connues du monde entier, il en existe bien d’autres. Le Mexique produit du vin en Basse-Californie et dans l’Hidalgo. Enfin, n´oublions pas les cocktails. Ils offrent bien des alternatives aux sempiternelles piña colada et margarita ! Les Mexicains ne boivent pas que de l’alcool. Les sodas, ou refrescos, contribuent vaillamment à faire de l’obésité un véritable problème de santé publique. On pourra leur préférer les jus de fruit, proposés un peu partout par les vendeurs ambulants. On ne méprisera pas la toute simple agua fresca, jus de fruit allongé d´eau : agua de limón (citronnade), agua de naranja (orangeade), agua de piña (à l´ananas), il en existe de toutes sortes et elles sont toutes délicieuses ! Par contre, le café n´est pas du tout à la hauteur de ce qu´on pourrait attendre d´un pays producteur et, malgré l´apparition récente de l’expresso, on aura tout intérêt à sacrifier au café soluble.

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