Climat et meteo en Italie, géographie en Italie - Voyageurs du Monde

Géographie Italie

Capitale

Rome.

Climat

Pays méditerranéen, mais au climat beaucoup plus contrasté qu’on l’imagine. Plusieurs facteurs expliquant cette diversité climatique. Étirée sur 10° degrés de latitude, l’Italie connaît, du nord au sud, une forte augmentation des températures et une baisse des précipitations. Ainsi, alors que la moyenne des températures hivernales avoisine 0°C à Turin, elle est d’environ 10°C en Sicile. Les précipitations sont deux fois moins abondantes au sud qu’au nord. La côte ouest, baignée par la mer Tyrrhénienne, est plus humide que la côte est, mieux abritée (et bordée par l’Adriatique). Par contre, la côte adriatique a souvent (au nord et en hiver) des températures plus basses, dues à son exposition à des vents froids venus du nord-est.

 

Ces deux éléments, combinés aux différences de relief, suscitent des régimes climatiques variés. Les Alpes, ainsi que les hautes terres des Apennins, ont un climat de montagne. Les hivers y sont rigoureux et les précipitations abondantes. Les étés sont généralement chauds. Un climat semi-continental, marqué par des étés extrêmement chauds et orageux auxquels s’opposent des hivers très froids et humides, caractérise la plaine du Pô. En janvier, certaines parties de cette région peuvent enregistrer les mêmes températures que Berlin ! Au sud de la plaine du Pô, le climat devient franchement méditerranéen : étés chauds et secs ; hivers cléments et souvent ensoleillés. Chaleur et sécheresse augmentent au fur et à mesure qu’on descend vers le sud. L’extrême-sud de la péninsule est sous l’influence de l’Afrique toute proche. On peut dès lors parler de climat méditerranéo-africain.

 

À Rome, les températures moyennes sont de 7,7°C en janvier ; 17,9°C en mai ; 25,6°C en août ; 12,7°C en novembre. À Turin, elles sont respectivement de 3,2°C ; 16,9°C ; 22,8°C ; 7,8°C. À Naples, de 9,1°C ; 18,9°C ; 26,1°C ; 14°C. À Palerme, de 12,4°C ; 19,4°C ; 26,8°C ; 17,2°C.


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Géographie

SUPERFICIE : 301 336 km².

 

POINT CULMINANT : mont Blanc (monte Bianco) de Courmayeur (Alpes), 4 780 mètres.

 

PAYS LIMITROPHES : France, Suisse, Autriche, Slovénie.

 

L’Italie s’étend donc sur 10° de latitude soit, quasiment, la distance Paris-Tunis. 1 360 km de long ; 600 km de large au nord (et entre 140 et 240 km dans la péninsule proprement dite). Encadrée par les mers Tyrrhénienne et Adriatique, elle développe environ 7 500 km de côtes. C’est un pays de montagnes et de collines, où les plaines n’occupent qu’un quart du territoire. On distingue quatre parties principales : le massif alpin, la plaine du Pô, le massif des Apennins et les îles.

 

Le massif alpin s’étend au nord, d’ouest en est, constituant une frontière naturelle avec le reste de l’Europe continentale. Dans la partie occidentale, le mont Blanc (monte Bianco), partagé avec la France, et le mont Rose (monte Rosa), partagé avec la Suisse. De nombreux sommets y dépassent les 4000 mètres. La partie la plus septentrionale est constituée de chaînes préalpines, qui s’étoffent à l’est pour donner les Dolomites. Le sud de cet ensemble est distingué par de merveilleux lacs, dont les plus grands sont le lac Majeur et ceux de Côme et de Garde.

 

Dominée par les Alpes, la plaine du Pô – fleuve italien n°1 – est la plus vaste d’Italie, 46 000 km². Elle déploie son vaste triangle d’ouest en est, de Turin jusqu’à Venise et à la côte adriatique. Après les collines et les terrasses composant sa partie occidentale, elle descend progressivement en basses plaines pour se terminer par les zones marécageuses de la Vénétie. Grâce à ses sols riches et arrosés, la plaine du Pô est depuis longtemps prospère. Elle est également le principal bassin industriel du pays. On y trouve de nombreuses villes historiques : Bologne, Modène, Padoue, Crémone, Vérone.

 

Déroulant selon un axe nord-sud sur 1 300 km, depuis la plaine du Pô jusqu’en Calabre, le massif des Apennins forme à la fois l’épine dorsale de l’Italie et un obstacle imposant aux communications entre l’ouest et l’est de la péninsule. Plus bas que les Alpes, ce massif culmine au Gran Sasso (2 914 mètres) dans sa partie centrale, les Abruzzes. À l’est comme à l’ouest, les montagnes font place à des collines et à quelques plaines étroites : Latium, où est Rome, et Campanie, où est Naples, à l’ouest ; Tavoliere et plaine du golfe de Tarente à l’est.

 

Qu’il s’agisse de la Sicile, de la Sardaigne ou d’autres îles plus petites (comme Capri, l’île d’Elbe ou les Éoliennes), on a des côtes rocheuses et découpées et des arrière-pays collinaires et montagneux.

Outre ces caractéristiques, il faut encore mentionner le caractère volcanique des régions situées entre Naples et la Sicile. Parmi les volcans encore actifs, les plus célèbres sont le Vésuve (Naples), le Stromboli (îles Éoliennes) et l’Etna (Sicile).

Faune et flore

Intimement liée au climat et au relief, la végétation italienne est d’une étonnante diversité. Les Alpes sont couvertes de forêts et de prairies. Lorsque l’altitude s’élève, chênes et châtaigniers font place aux hêtres, puis aux conifères (mélèzes, sapins, pins sylvestres). Au-dessus de 2 500 mètres, ce sont des zones herbeuses, pâturages d’été pour les troupeaux. Autour des grands lacs du nord, cette flore de montagne est souvent remplacée par une végétation méditerranéenne de cyprès et de palmiers. Plus bas, la plaine du Pô est couverte de saules et de peupliers ; la riziculture s’y pratique en grand. Les premières vignes apparaissent. Vers le sud, le caractère méditerranéen s’accentue : chênes verts, chênes-lièges, pins parasols, nombreux arbustes résistants, comme l’eucalyptus, le myrte, le cyprès et différentes espèces de cactées. On rencontre aussi des secteurs de garrigue et de maquis. Les contreforts des Apennins permettent la culture de la vigne, des oliviers et des amandiers. À plus de 800 mètres, ces cultures cèdent à des bois de hêtres. La Sicile est le royaume de la vigne et des vergers d’agrumes. La Sardaigne – spécialement au sud – n’est pas sans évoquer la Tunisie, avec ses figuiers de barbarie, ses palmiers, ses citronniers et ses orangers.

 

En dépit d’un nombre impressionnant de réserves naturelles, la diversité animale italienne est menacée : sur 97 espèces de mammifères recensées, par exemple, 40 voient diminuer leur population – la perte d’habitat étant un facteur-clé. Néanmoins, on rencontre encore des marmottes, des chamois et des bouquetins dans les Alpes. L’ours et le loup sont toujours présents dans les Apennins (dans les Abruzzes, en particulier). Les sangliers fouissent toujours nombreux dans les montagnes. En Sardaigne, le massif du Gennargentu, au centre de l’île, est peuplé de mouflons. Les spots ne manquent pas pour observer les oiseaux. Comme le parc naturel du delta du Pô : goélands, sternes, hérons, avocettes, aigrettes, flamants, etc. L’oasis de nature des Quadris à Fagagna, au nord-ouest d’Udine : cigognes et programme de sauvetage des ibis chauves. Le parc naturel du Zingaro, en Sicile, abrite le faucon pèlerin, le faucon crécerelle, la buse variable, l’aigle de Bonelli.

 

L’Italie est un vieux pays d’élevage. Les Étrusques connaissaient déjà la vache Chianina, qui est le plus grand bovin domestique. Cette très ancienne race de travail est originaire d’Italie centrale. Le moteur à explosion l’ayant, comme beaucoup d’autres, poussée à la réforme, elle fournit aujourd’hui de la viande. La Piémontaise est une belle vache cularde dont les qualités bouchères sont reconnues. Avec ses cornes en vaste lyre et sa robe grise, la vache Maremmana impressionne. Elle paît dans les marécages, aux confins de la Toscane et du Latium, menée par les butteri montés sur des chevaux maremmiens. La Burlina est une petite vache pie noire des Préalpes de Vénétie. Rustique, elle a de bonnes aptitudes laitières. Et il y en a bien d’autres. On élève le buffle en Campanie, le lait de bufflone servant à la confection de la fameuse mozzarella. L’Italie n’a qu’un seul cheval de trait exclusif, le cavallo agricolo da tiro pesante rapido. Le Murgese des Pouilles est pour sa part selle et trait léger. Le Sarde est un cheval de monte, héritage de la présence arabe en Sardaigne. Les ânes sont aussi au rendez-vous de l’histoire. Le petit bourricot sarde n’est pas né de la dernière pluie et a longtemps été commis aux travaux ingrats. De nos jours, avec le classement de la transhumance au patrimoine mondial, il a repris du service comme compagnon de randonnée. C’est plus sympa que de tourner la meule. Il y a bien entendu des chiens italiens. Cela va de la levrette d’Italie, poids mouche dans la catégorie lévriers, au mastino napoletano, un costaud qui descendrait des molosses assyro-babyloniens. La volaille a également ses fleurons dans la botte. Ainsi la poule Leghorn, déformation anglo-saxonne de Livorno, bonne pondeuse, a-t-elle, comme bien des Italiens, traversé l’Atlantique pour s’installer au nouveau monde. Elle est aujourd’hui passée au stade industriel. La poule de Polverara, qui doit avoir un plumage soit blanc soit noir, est une vieille race un temps au bord de l’extinction. Elle a une huppe et une barbe. Bonne pondeuse, mais mauvaise couveuse au point qu’on ait recours à parfois une dinde pour faire le boulot. La poule de Padoue aussi a une huppe, qui la fait ressembler à un hippie ou à un chrysanthème, c’est selon.

Situation environnementale

La dépendance énergétique de l’Italie à l’égard de fournisseurs étrangers est grande. Le pays a recours à des sources d’énergie lourdement responsables d’émissions de gaz à effet de serre. Ce qui l’empêche d’atteindre les objectifs fixés par le protocole de Kyoto. Le débat est vif aujourd’hui autour de la question nucléaire (centrales de quatrième génération). Le ministère de la transition énergétique devrait se voir allouer 40% des fonds du plan de relance européen Next Generation UE de 2020 destinés à l’Italie.

 

Le gouvernement italien prend les choses au sérieux, et des mesures. Résultats encourageants pour l’efficacité énergétique, la protection des milieux naturels – la surface protégée a doublé en dix ans – l’agriculture biologique (16% de la surface agricole) et la réduction des émissions de CO2, de métaux lourds et de POPs (polluants organiques persistants). Par contre, il reste beaucoup à faire pour la dépollution des villes, la qualité de l’eau, la réduction et le traitement des déchets et la préservation des espèces naturelles menacées. Si les eaux de baignade sont plus pures, la situation des nappes phréatiques est critique. Les périodes de sécheresse contribuant à la dégradation de la situation hydrique. Le système d’épuration des eaux demeure globalement déficient.

 

Le traitement des déchets est défaillant. Et les délits contre l’environnement ont augmenté de 27,3% en 2007, selon l’organisation de défense de l’environnement Legambiente. Celle-ci a dénoncé dans un rapport la présence mafieuse dans le secteur agricole ou la gestion des déchets. Selon Legambiente, les organisations criminelles, les « écomafias », ont des ramifications sur tout le territoire.

 

L’Italie a établi de nombreux parcs nationaux, dont certains sont célèbres, comme le Grand Paradis, en vallée d’Aoste Piémont, celui du Vésuve, en Campanie, ou les Cinque Terre, en Ligurie, patrimoine mondial de l’Unesco. Ces dispositifs contribuent à la conservation des milieux et de modes de vie traditionnels. Le parc national des Dolomites bellunèses, en Vénétie, est spectaculaire avec notamment ses hauts reliefs karstiques. Dans les sommets, c’est aigu, dentelé, mouvementé. Feuillus et conifères, prairies s’étagent. L’eau abonde et entretient une humidité favorable au triton alpestre, à la salamandre de feu, au sonneur à ventre jaune ou à la grenouille à pattes jaunes. Ce qui n’est pas pour déplaire au hibou grand-duc. Les chauves-souris inquiètent à tort, car leur présence est signe de santé du milieu. Le mouflon, le chamois et la marmotte sont classiquement alpins. Ce parc aussi est estampillé Unesco.

 

L’histoire du Parco Nazionale d’Abruzzo, Lazio e Molise, en Italie centrale, commence en 1872. Bon an mal an, il a assuré la protection de l’ours brun marsicain, de l’isard des Abruzzes et du loup des Apennins. Il illustre les hésitations, la détermination à éclipses, les pressions mercantiles qui fragilisent la protection de l’environnement. Aujourd’hui, le tourisme vert lui assure une nouvelle pertinence économique. Dans les Pouilles, le parc national Alta Murgia est une création récente, qui concerne un paysage culturel bien particulier de steppe herbeuse. Le loup y serait de retour. Ce dont les sangliers font les frais. Sinon, petite faune de mammifères qui alimente de nombreux rapaces. Parmi lesquels le faucon crécerelle, présent en ville comme à la campagne. Dans le périmètre protégé se trouve le fameux Castel del Monte, fondé en 1240 par l’empereur Frédéric II.

 

Entre la Sicile et la Tunisie, le Parco Nazionale Isola di Pantelleria présente de beaux pans de maquis : genévrier, myrte, cistes, cytise épineux, arbousier, etc. L’yeuse, la bruyère, le lentisque et le balais viennent autour. Cette formation méditerranéenne typique régresse et mérite protection. Tout comme aussi bien la cisticole des joncs, la mésange charbonnière ou le pitpit des arbres. Tant le modeste porte le reste. Le Parcu natzionale de s’Arcipelagu de sa Madalena a été délimité à la pointe nord de la Sardaigne. Il concerne l’ensemble de l’archipel de La Maddalena. Essentiellement marin. Parmi les oiseaux afférents, le puffin de Scopoli, le goéland d’Audouin, le goéland leucophée, l’océanite tempête. Au nombre des big mammifères aquatiques, le rorqual commun, le grand cachalot, le grand dauphin. Le mérou brun étant lui un poisson. Comaque. 

Économie et tourisme

IDH : 0,91 en 2022 / France, 0,91.

 

PIB par habitant en 2023 : 39 003 dollars US / France 44 691.

 

Ruinée à la fin de la 2nde Guerre mondiale, l’Italie est aujourd’hui une puissance économique. En dépit de ce remarquable redressement, le pays est toujours confronté à une dramatique disparité nord-sud. Les chiffres sont éloquents : le sud connait un taux de chômage de 20%, soit le double de la moyenne nationale ; toujours en moyenne, un Italien du Mezzogiorno ne gagne pas 60% de ce qu’on gagne au nord ; 22% des foyers y vivent sous le seuil de pauvreté. L’État italien et l’Union Européenne travaillent à la réduction de ces inégalités, mais la route sera longue. On ne peut non plus passer sous silence le poids de l’économie souterraine, qui capte une part non négligeable de la richesse du pays.

 

Le littoral fournit des occasions multiples de tourisme balnéaire, de Sanremo à Anzio, de la péninsule sorrentine à Tropea en Calabre, de Jesolo en Vénétie à Torre dell’Orso dans les Pouilles. Et sans parler des îles ! Le patrimoine culturel et artistique de l’Italie est l’un des plus riches au monde. Cela va de villes entières – Venise, Florence, Rome, Pompéi, pour n’en citer que quatre – à des sites perdus dans la campagne, telle chapelle ou tel vestige grec. Les musées sont partout et méritent partout l’attention : des Offices à la Box in Time d’Arzachena, en Sardaigne. Pour ne pas évoquer les théâtres – la Scala de Milan, la Fenice de Venise, le théâtre San Carlo de Naples. Depuis les Étrusques, l’histoire a fourni une masse considérable de vestiges de toutes époques. Et on voyage en Italie pour la gastronomie, mais aussi pour la religion ou le sport. Tout cela réclamant des efforts d’infrastructure et fournissant des emplois. Le tourisme est un secteur-clé des services italiens ; il représentait 13% du PIB en 2019 et occupait quelque 3 500 000 personnes.

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