Nuit à bord, arrivée le lendemain.
Accueil en français et assistance aux formalités. Transfert privé et installation pour deux nuits juste au nord du lac Anosy. De la terrasse du jardin, on a d’ailleurs une jolie vue sur celui-ci. La villa coloniale est pleine de charme ventilé. Les murs blancs réverbèrent la lumière. Dedans, une ombre propice au repos. Des tons chocolat, terre de Sienne, beige. Pas de détail négligé. Les quelques chambres sont des plus agréables et intimes. Belles literies. Salles de bain impeccables. Les planchers luisent. Tananarive ne se moque pas de vous. Le vieux rose de la salle à manger lui va à ravir. Elle se prolonge dès que possible sous la marquise. Le chef est un artiste ; ses assiettes sont des tableautins harmonieux dont les couleurs préludent aux saveurs. Vins français pour accompagner.
Au programme - Art et permaculture solidaires. Ancien professeur de gymnastique, entrepreneur, militant écologiste, plasticien, Dieudonné a fondé avec sa femme, à une quinzaine de kilomètres de Tananarive, une ferblanterie d’art et deux écoles. Des artisans, des personnes en difficulté de toutes catégories et quelque cent vingt familles vivent au village du travail du fer, de la permaculture et de la pisciculture. Les bénéfices dégagés contribuent à l’amélioration des conditions de vie de chacun et soutiennent un programme éducatif. Avec un guide francophone privé, on va à la rencontre de cette initiative sociale et artistique originale et durable : visite des installations et des cultures, conversations.
En option - Vélo électrique autour de Tana.
Au programme - Le village d'Ambatomanga. Contact est pris avec votre chauffeur-guide. Cap à l’est. Stop au village d’Ambatomanga, que domine le rocher Bleu et qui a gardé une architecture XIXe séduisante. La masse de granit du rocher impressionne. Le temple protestant est inscrit au patrimoine. En plus de quoi, les agriculteurs du coin font des fromages d’excellente qualité. Tout cela mérite une promenade alentour, avec un guide francophone privé.
À Andasibe, installation pour deux nuits dans une maison moderne, de brique et de verre surtout. L’aménagement est fluide, agréable à vivre. Les chambres sont simples et élégantes. Confortables. Tons naturels. On retrouve ces qualités au restaurant, qui fait une cuisine soignée. Dans le jardin ébouriffé, une jolie piscine. Des massages sont proposés.
Également prévu - En forêt, de nuit. Parmi d’autres lémuriens, les microcèbes s’activent la nuit. Et les lémuriformes ne sont les seuls hôtes de ces bois. Grâce au faisceau de votre lampe frontale, cette sortie permet de fixer toute une faune nouvelle.
Au programme - La réserve spéciale d’Analamazaotra, avec un guide francophone privé. À mille mètres d’altitude environ, on y trouve l’indri, que les Malgaches appellent babakoto. Ce lémurien diurne frugivore a des attitudes qui le font comparer à l’homme. À un homonculus plutôt, puisqu’il mesure dans les soixante-dix centimètres de haut. Il vit parmi les orchidées de la forêt pluviale. Plusieurs mythes d’origine évoquent cet animal que des tabous ont longtemps protégé. En tout, une dizaine d’espèces de lémuriens fréquentent la réserve. Et des oiseaux. Le beau pigeon bleu de Madagascar, par exemple. Ou le calicalic malgache. Le coua huppé. La bécassine malgache. Le métallique souimanga angaladian. Etc.
Route pour le canal des Pangalanes, jusqu’à Manambato, sur le lac Rasoabe. On prend congé du chauffeur. Navigation vers le lac Ampitabe et installation pour deux nuits dans la réserve privée Palmarium. Les pavillons traditionnels sont simples mais bien construits et très convenablement aménagés. Le restaurant sert une bonne cuisine malgache et des plats du cookbook international. Le paysage lacustre est splendide. Les entours sylvestres sont serrés, d’un vert intense. Les curieux ont de bonnes chances d’observer dans les parages le caméléon panthère. Cependant, on vient là surtout pour les lémuriens, qui sont la grande attraction de la réserve.
Au programme - L’aye-aye. Ce cousin des lémuriens est d’observation difficile. Discret, nocturne, il apprécie les milieux forestiers denses, qui le dissimulent. On l’a cependant repéré sur un îlot du canal. Branlebas, rapidement tempéré par un contrôle des accès, afin que l’aye-aye continue à vivre en paix. On se rend sur place en bateau avec un guide naturaliste francophone privé. Et on admire la petite bête sans l’effaroucher.
Au programme - La réserve Palmarium. Ce sont donc l’indri, le vari noir et blanc, aux impressionnants favoris, le lémur couronné que l’on apprend à distinguer les uns des autres. Avec un guide francophone. Le sifaka – propithèque de Vereaux – est un original, qui se déplace sur le sol par bonds gracieux. Tous ces animaux peuvent avoir envers l’homme une certaine curiosité. Dans ces contrées encore en partie préservées, la flore elle aussi est très riche. On remarque, par exemple, des plantes carnivores à urne du genre Nepenthes. Ou des orchidées. Et des ébènes, l’acajou, l’arbre du voyageur (qui fait la roue), des palmiers. Eurycère de Prévost, bulbul de Madagascar, vanga de Lafresnaye, les oiseaux ne sont pas en reste.
Traversée pour Toamasina / Tamatave, le grand port de la côte est. C’est une plaque tournante des échanges commerciaux du pays. La cathédrale Saint Joseph, construite en 1932, abrite la dépouille d’Henri de Solages, pionnier du catholicisme à Madagascar.
Transfert privé et installation pour la nuit dans un établissement moderne du centre-ville. La décoration est d’esprit contemporain et l’équipement à l’avenant. Piscine, spa, hammam et salle de gym sont bienvenus après quelques journées cambrousse. La table se distingue par un éclectisme culinaire de bon aloi.
Transfert privé à l’aéroport. Vol pour Sainte-Marie. Nouveau transfert privé et installation pour trois nuits sur la côte nord-ouest de l’île. Votre hôtel est au bord de l’eau, enfoui dans une végétation luxuriante. Les bungalows sont bien agréables avec leurs couleurs chaudes, les matières végétales, le petit coup de glamour. Avec cela, bien ventilés. On en sort pour gagner la plage privée, pratiquer les sports nautiques ou ne rien faire, bercé par la brise. Le restaurant sert une cuisine d’inspiration française, à laquelle la mer procure l’essentiel de ses ingrédients. Badminton ou massage, c’est selon l’envie du moment. Pas de piscine ? Une anse naturelle a été aménagée pour en tenir lieu. Et c’est tout à fait réussi.
L’île, étroite, étirée, vécut au XVIIIe siècle sous le Jolly Roger. Parmi les irréguliers de la mer qui la fréquentèrent, on peut citer l’Anglais Christopher Condent, lequel fut l’un des protagonistes du basculement de la piraterie des Caraïbes dans l’océan Indien et finit en prospère marchand breton. Le cimetière pirate est une curiosité de Sainte-Marie. De l’hôtel, si l’on ne se consacre pas entièrement aux plaisirs de la plage, on peut randonner à vélo dans la campagne (couverts forestiers, jardins d’épices, etc.), sortir en mer (snorkeling, kayak), taquiner la bonite ou le capitaine, bref, mener la vie impulsive et iodée à laquelle invitent les tropiques.
Au programme - Observation des baleines. Sortie en compagnie de volontaires de l’association Cétamada (de juillet à mi-septembre). Ce sont surtout les baleines à bosse qui viennent se reproduire dans le canal qui sépare Sainte-Marie de la grande île. Elles y trouvent des conditions particulièrement favorables à leur parade amoureuse. Le high jump est alors l’un des traits de comportement de ce colosse, qui parvient à envoyer ses vingt-cinq tonnes à plusieurs mètres au-dessus de la surface de l’eau. Une performance.
En option - L’île aux Nattes en privé.
Transfert privé à l’aéroport et vol pour Tananarive. Puis vol international retour. Nuit à bord, arrivée le lendemain.
