On considère que le cône sud d’Israël, à partir d’une ligne reliant Gaza à la mer Morte, est le périmètre désertique du Néguev. Flore éparse, faune résiduelle. Aride. Quelques villes pourtant, Be’er Sheva d’abord, et Dimona, Mitzpe Ramon… Des bédouins. Un grand passé nabatéen : le désert n’arrête pas les caravanes, elles s’y fraient toujours un passage. Les amateurs d’art contemporain trouvent la sculpture monument de Dani Karavan, hommage à la Brigade du Néguev du Palmah. Ceux que les questions environnementales interrogent notent les programmes de reforestation. Les visiteurs profitent de paysages d’une belle ampleur.
Un voyage au Néguev invite à constater que le désert n’est pas un espace vide.