Pendant longtemps, on se serait interrogé : qui donc va en voyage à Mitzpe Ramon, en plein désert du Néguev ? A moins d’y être contraint. On trouvait en ville, des entreprises de travaux public et l’armée, une économie au ralenti, l’isolement. En 1951, la fondation avait été utilitaire et le peuplement suggérait que les Israéliens n’étaient peut-être pas tous égaux devant l’aménagement du territoire. Cependant, dans les années 90, un site spectaculaire, l’énorme cratère karstique de Ramon, a commencé à attirer les pionniers d’un tourisme alternatif et écologique. Du coup, de ses inconvénients, la ville faisait des atouts.
Car la tendance s’est accentuée. Le Mitzpe Ramon Visitors Center est l’une des chevilles ouvrières de cette mutation.