Route de l'encens, mer d'Arabie & douceur tropicale- Au Sud, Oman pour initiés

A l’arrivée, transfert privé pour Mirbat, ancienne capitale de la région du Dhofar, en longeant la mer d’Arabie. Installation pour trois nuits à l’écart de la ville, sur le littoral. Les volumes de l’établissement se détachent doucement au cœur de ce décor sauvage où mer et montagnes se disputent l’attention. Les chambres de cette adresse d’exception sont à l’image de l’environnement : vastes, lumineuses, vêtues de tons sable. La piscine est une attention bienvenue – sinon une invitation à s’attarder, des heures durant, dans le confort des lits balinais. Les adeptes de sable chaud apprécieront de savoir que la plage privée se trouve à seulement quelques pas.

Au programme – Aux origines de la route de l'encens, en privé. Départ en 4x4 depuis l’hôtel pour une journée de découverte aux confins du Dhofar. L’itinéraire longe une côte préservée et sauvage, ponctuée de criques cachées. Soudain, à la pointe orientale, face à la mer miroitante, votre destination apparaît. C’est depuis le hameau de pêcheurs d’Hasik que vous êtes menés jusqu’au trésor local, dissimulé sur les pentes rocheuses ou dans les ravins : l’arbre à encens, boswellia sacra. L’extraction de sa sève laiteuse - qui valait jadis son pesant d’or - a quelque chose de solennel. La route se poursuit sur les hauteurs du Jebel Sahman, terres de l’évasif léopard d’Arabie. Des bassins d’eau douce entourés de dattiers dessinent les contours d’une première pause rafraîchissante. Un peu plus loin, une plage cachée au sable blanc se dévoile. Quand s'amorce le chemin du retour, c'est toujours sur une route panoramique, entre océan et arbres centenaires. Et parce que la journée ne peut s'achever sans une dernière pause wadi, on se frotte au paysage aride pour atteindre une nouvelle piscine aux reflets émeraude.

Au programme – Mirbat et ses alentours, en privé. La cité, avec ses ruelles vieillissantes et son charme suranné, semble d’un autre temps. Avant l’émancipation de Salalah, sous le règne du Sultan Qaboos, Mirbat était pourtant un centre vibrant. Cette histoire (et bien d’autres) vous sont contées par un local tandis que vous arpentez les allées de la ville. Cap ensuite sur ses alentours. Au cœur d’un paysage de roches rouges, quelques sources émeraude se dévoilent en pointillé. L’occasion d’une halte fraîcheur avant de reprendre la route. Un peu plus loin, changement de décor – et de colorimétrie : à Foushy, les dunes offrent un tableau saisissant de blanc ondulant vers le bleu de la mer.

Route pour le désert de Rub al Khali, le « Quart Vide », plus grande étendue de sable ininterrompue au monde - 1000 kilomètres de long pour 500 kilomètres de large. Les dunes aux couleurs chaudes se chevauchent et s’arpentent en 4x4, afin de rejoindre le campement. Lorsque celui-ci apparaît, lové au cœur des montagnes de sable chaud, l’on croirait à un mirage. Une adresse atypique, pour une expérience hors du commun. Le silence n’est pas assourdissant, il est salvateur. Le dîner se prend au coin du feu, en partageant des histoires d’ici ou d’ailleurs. Au-dessus, le plafond d’étoiles brille d’un éclat particulier.

Demi-tour et cap vers le sud pour rejoindre la capitale du gouvernorat. Les dunes disparaissent pour laisser place à un paysage moins désertique, quoique tout aussi aride et superbe. La ligne d’horizon azurée se suit comme une boussole, pour rejoindre la destination : Salalah. Installation pour trois nuits dans une adresse d'exception qui signe les retrouvailles avec l’eau : d’un côté, la lagune ; de l’autre, la mer ; et une belle piscine à débordement en trait d’union. Les palmiers forment une haie d’honneur jusqu’à la plage, sur laquelle viennent s’écraser d’impétueuses vagues. A l’intérieur, tons bruns, sable, voire pourpre habillent des chambres raffinées. Même exhaustivité du côté des espaces communs : restaurants (au pluriel), court de tennis, cinéma en plein air, spa… Un monde en soi.

Au programme – Découverte du Dhofar culturel. Une journée pour découvrir les us et coutumes de la région méridionale du sultanat, au départ de sa capitale, et en compagnie d’un guide privé. La visite s’ouvre avec un arrêt à la mosquée, où résonne l’écho des prières. Puis, cap sur le marché. Pêcheurs et paysans montagnards, les « jabalis », étalent leurs marchandises dans une ambiance survoltée. Pour rompre avec le brouhaha ambiant et se remettre en contact avec la nature (tropicale, ici), direction les plantations de cocotiers et de bananiers, caractéristiques des paysages environnants. Les wadis constituent un autre incontournable de la vie locale, et pas seulement pour se rafraîchir : une poignée de bédouins réside dans ces ravins. On accueille la possibilité d’échanger avec eux, assistés par le guide local. Une rencontre des plus marquantes – à l’instar de l’échange, en fin de journée, avec les femmes omanaises qui perpétuent l’artisanat local.
En option – Découverte du Dhofar historique, en privé.