Nuit à bord, arrivée le lendemain.
Transfert privé et installation pour trois nuits dans le quartier de Cuauhtémoc. À une encâblure de votre adresse, El Angel de la Independencia (Victoire stylite de bronze doré) célèbre la liberté mexicaine. L’hôtel est sombre à l’extérieur et clair à l’intérieur. Le soir, de grandes baies illuminent la rue. Comme le reste de la maison, votre suite est d’une élégance sobre et nette. Les tons blanc, bois, bis, bleu pastel lui donnent beaucoup de naturel. Elle est très bien équipée et tout à fait confortable. Coin cuisine pour l’autonomie. Néanmoins, le petit déjeuner est servi sur place et les environs procurent des tables en veux-tu en voilà. Vous disposez d’une terrasse particulière. La salle de gym est accessible 24h/24 : on ne perd rien à entretenir son tonus. La terrasse sur le toit, pleine de plantes vertes, est propice aux heures douces et offre un panorama contrasté du proche et du lointain.
Au programme - Teotihuacan et le culte du Soleil, en privé. Une cinquantaine de kilomètres au nord-est de Mexico, le site de Teotihuacan est l’un des plus impressionnants de Méso-Amérique. Il est classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Actif à partir du 1er siècle avant notre ère et jusqu’aux VIe-VIIe ; les fouilles archéologiques au sens moderne du terme y ont commencé dans les années 1860. Allée des Morts, pyramides de la Lune, du Soleil, du Serpent à Plumes, quartiers résidentiels, pour ne citer que les édifices les plus saillants, sculptures, peintures, poteries et autres artefacts constituent un ensemble d’une époustouflante richesse, dont l’interprétation suscite de nombreux débats. Représentations cosmiques et pratiques sacrificielles, processions, jeux de balle, sont avérés. Entre autres choses. Le guide francophone fait pour vous le point sur les éléments les mieux étayés. Et les grands ensembles monumentaux se mettent à revivre autour des figures du Storm God, du dieu du feu, du Serpent à Plumes ou de l’hypothétique Grande Déesse. On visite le site et le musée attenant, mais aussi le beau monastère augustinien Acolman, mis en œuvre dès 1524. Les augustins ayant été avec les franciscains les ordres pionniers de l’évangélisation du Mexique. Le contraste entre l’ampleur monumentale de Teotihuacan et le couvent catholique laisse songeur.
Tout d’abord, vous le constatez, peut-être avec surprise, pour habiter non loin du grand bosque de Chapultepec, Mexico est une ville verte et aérée dans laquelle il est agréable de se promener. Néanmoins, on ne peut s’en tenir aux parcs et jardins ; il est indispensable d’explorer le Centro Historico, autour du zocalo, la place d’armes qui est l’espace générateur de l’urbanisme colonial espagnol. C’est le cœur de la capitale, et même de tout le Mexique. Sous lequel en bat encore un autre, celui de Tenochtitlan, la capitale aztèque. Sur cette désormais place de la Constitution se trouvent le Palais national et la cathédrale de la Asuncion de la Santisima Virgen Maria a los Cielos de la Ciudad de Mexico. L’un et l’autre mis en chantier dès le XVIe siècle, l’Espagne installant un nouveau ciel et un nouvel État. L’église met à la disposition du Mexique un imposant digest de l’art religieux hispanique. Si une pierre grise la marque d’une certaine austérité, l’or des retables, leur peuple de saints et d’anges, la volubilité baroque, sa perspective ascensionnelle activent une stupéfiante théâtralité sacrée.
En option - Le centre historique à pied, dans les pas d'un guide privé.
Transfert privé pour l’aéroport et vol pour Villahermosa. Prise en main de la voiture de location puis route pour Palenque, dans le Chiapas. Installation pour deux nuits à mi-chemin de la ville et du site archéologique. Les bungalows au toit de chaume sont habilement intégrés au grand jardin tropical. La chambre est simple (et confortable). L’ambition de la maison étant d’ailleurs de procurer un environnement relax. Ainsi, les deux piscines avec bar, transats et hamacs sont-elles sans doute le générateur du dispositif. Au restaurant, cuisine cool, mais fort bien faite. Le spa maya rend aux organismes sollicités par les visites de certifiés services.
Au programme - Palenque en privé. Lorsque les Espagnols entreprirent la conquête du Mexique, cette cité maya était déjà abandonnée. Une désaffection qui lui a sans doute épargné de nouvelles destructions : il n’était pas nécessaire d’y rouler des mécaniques, ni d’en capter les effluves sacrés au profit du christianisme. C’est au XVIIIe siècle que l’exploration a commencé. Des religieux curieux et persévérants s’y intéressent, auxquels succèdent des voyageurs diversement motivés. Parmi eux, des Français, comme l’antiquaire Jean-Frédéric Waldeck ou le photographe Désiré Charnay. Puis les fouilles s’institutionnalisent. Elles se poursuivent aujourd’hui – en 1952, on a découvert le sarcophage de l’ahau K’inich Janaab’ Pakal dans le temple des Inscriptions (célèbre masque funéraire en jade vert à la clé, désormais au musée national d’Anthropologie de Mexico). Si Palenque n’a pas les dimensions de Tikal, par exemple, l’état de conservation de ses monuments en fait un site exceptionnel et puissamment évocateur. Visite avec un guide francophone privé.
Route pour Campeche. En chemin, stop aux cenotes Miguel Colorado, où se livrer à toutes sortes d’activités, de l’observation ornitho à la tyrolienne, et bien sûr se baigner. Installation pour deux nuits dans une maison du vieux centre de Campeche. L’appartement a tiré profit de ce cadre plein d’allure. Belle entrée, coin salon, chambre, etc. Plus une terrasse agrémentée d’agaves et de cactées : on prend ses repas là (ou dans la belle cuisine) ; on y passe d’agréables soirées. La décoration est soignée. Les tons sont clairs et reposants : blanc, bois, beige. Le petit côté rustique et naturel du mobilier rend une note légère. Des objets, des carreaux de céramique, les murs passés au chukum (enduit tiré de la sève d’Havardia albicans) rappellent, sans folklore déplacé, qu’on est au Mexique. Le petit déjeuner est servi sur place. Et on peut louer des vélos pour les balades.
Sous ces latitudes, les villes fortifiées pointant leurs bouches à feu vers le large parlent d’or et de piraterie. Du haut des remparts de San Francisco de Campeche, le visiteur se prend à guetter le pavillon noir. La marine à voile ne lâche pas l’âme voyageuse. Lorsqu’il se retourne, ce même visiteur découvre un port colonial baroque fort proprement établi par l’ingénieur militaire Louis Bouchard de Becour au XVIIIe siècle. L’Unesco a classé. On aura tout autant raison de visiter le site proche d’Edzna. Cet ensemble maya de style puuc est très soigneusement restauré. Les deux édifices majeurs étant un grand temple-pyramide à cinq niveaux et un terrain destiné aux jeux de balle. Lesquels entraient dans d’importants rites de fertilité, qui liaient l’agriculture et la guerre. Au cours de son histoire, Edzna a subi l’influence de Calakmul, la puissante cité des basse terres du Yucatán.
Entre Campeche et Seyé (au sud-est de Mérida), vous empruntez la Ruta de los Conventos du Yucatán – par Oxkutzcab, Mani, Chumayel, etc. – qui permet de repérer, d’églises en couvents, le mouvement de christianisation du pays. Installation pour deux nuits dans un petit domaine sylvestre. L’architecture, résolument contemporaine, rappelle par certains traits l’héritage préhispanique. L’ocre pâle des murs met en valeur le parti pris d’épure graphique. Les édifices ne laissant pas d’être confortables en plus d’être beaux. Disons que cette dernière qualité est intégrée à l’autre. Du petit déjeuner au dîner, des ingrédients tout frais sont mis à contribution. Ce qui donne un sacré pimpant aux assiettes. Le bar est des plus accueillants. Un bassin permet de se délasser ; un massage de se dénouer. Et vice-versa.
Les cenotes sont l’un des traits géologiques yucatèques. Il s’agit de grottes karstiques ennoyées et effondrées, formant des puits naturels. Une activité touristique, parfois envahissante, s’est développée autour. Aussi faut-il bien choisir les siens. Pourquoi pas X’batun, dont l’eau pur azur et les rideaux de racines et de lianes, tombés des arbres comme des cordes, en font l’un des plus beaux ? Deux kilomètres de chemin de terre le laissent assez libre. La tiédeur de l’eau y est remarquable. Aux environs, Dzonbacal est un cenote semi-effondré.
Au programme - L’hacienda Sotuta de Peon. Une hacienda, tout d’abord, est une exploitation, généralement agricole, mais aussi agro-industrielle. Ce fut le cas ici, où l’on exploite encore le henequén, Agave fourcroydes, pour en tirer le sisal blanc, dont on fait des cordages, notamment. Les bâtiments, de beau style colonial XIXe, indiquent que la grande époque de la marine à voile fut la grande époque du sisal. La visite en français permet de suivre l’entier processus qui va de la plante, cultivée sur place, à la corderie. Et quand on pense à la valeur pratique et culturelle de la corde, on est épaté. Baignade dans un cenote pour s’en remettre.
En option - Mérida like a friend.
Route pour Valladolid. Installation pour deux nuits dans le centre. L’hôtel occupe deux maisons coloniales joliment mises à jour. Les aménagements en ont respecté les fondamentaux. Les galeries en particulier, qui sont tout de même l’un des grands agréments de cette architecture. Profondes, elles invitent alternativement à prendre la lumière et à se réfugier dans l’ombre. Elles donnent sur un jardin foisonnant avec piscine : splatch et plein de chlorophylle. Votre chambre est agréable et simple, bien ventilée. Bon lit et hamac d’appoint. Les couleurs sont douces et harmonieuses. Au restaurant, cuisine mexicaine familiale. Tout cela est sans chichis et plein d’aménité.
Au programme - Chichén Itzá en privé. En compagnie d’un guide francophone, visite de l’une des plus fameuses cités du monde maya (seconde moitié du 1er millénaire de notre ère). La pyramide de Kukulcan est tout particulièrement célèbre pour la netteté et la sophistication astronomique de sa conception. Cosmique, comme tant d’autres, la vieille religion méso-américaine reposait sur un trésor d’observations précises. Kukulcan, c’est le Serpent à Plumes des Mayas, le Quetzalcoatl des Aztèques, le dieu-maïs qui a des feuilles-plumes et des grains-écailles. Aux solstices et aux équinoxes, il ondule sur les flancs de la pyramide. On voit également le plus grand stade de jeu de balle d’Amérique centrale. Avec sa longue série de crânes sculptés, le tzompantli est spécialement impressionnant. Le cenote sacré rappelle que, pour les Mayas, ces formations étaient des portes infernales ; on y accomplissait des rites sacrificiels.
Ce à quoi ne pensent plus (et c’est heureux) les voyageurs qui barbotent dans le beau cenote Tsukan, que l’on peut rejoindre après la visite.
Route pour Tankah Bay, juste au nord de Tulum. Installation pour deux nuits au bord du bleu-vert un peu lactescent de la mer des Caraïbes. L’hôtel réunit tout ce que l’on peut attendre d’un tel établissement dans un tel cadre : plage privée, piscines, jolies chambres faciles à vivre, coins d’ombre, jardin, lignes contemporaines, toits de chaume, tortillas et pizzas, cocktails sunset, jetée, activités nautiques, service de massages, etc. Bref, il est à la hauteur de la situation et vous pose la question à peu près en ces termes : faire un peu, beaucoup, passionnément, pas du tout ? Toutes les réponses sont bonnes. C’est la loi de la Riviera Maya.
En option - Le site archéologique de Tulum, en privé.
Route pour l’aéroport de Cancún. Restitution de la voiture et vol international retour.
