Nuit à bord, arrivée le lendemain.
À l'arrivée, transfert privé puis installation pour trois nuits à l'entrée de la vieille ville, dans le quartier de Batha. Derrière la porte, le puits de lumière typique des habitations marocaines séduit au premier regard. L'inspiration est andalouse, la décoration très photogénique, le service joyeux. Chacune des cinq chambres de ce riad plein de charme met une couleur à l'honneur, dans une atmosphère lumineuse et aérée – ce qui est rare en vieille ville. D'humeur romantique, on choisit la chambre rouge. À moins que l'on ne soit impatient d'observer les environs du riad, auquel cas, on opte pour la chambre azur aménagée sur la terrasse. Pour ceux qu'un simple thé à la menthe ne requinque pas suffisamment après une longue journée passée dans le dédale des ruelles, on sert sur le rooftop très branché des cocktails frais, des bières et une sélection de bons vins locaux. Le soir, on goûte un vaste panel de mets marocains revisités avec raffinement : salades, soupes, tajines d'agneau, de pruneaux, couscous végétarien, viandes grillées, briouates croquants, poires pochées, etc.
Déjà prévue - La médina de Fès et ses remparts, en privé. Fès défend fièrement son rôle de capitale artistique, intellectuelle et religieuse du pays. Explorer Fès, c’est se plonger dans le labyrinthe de ses ruelles étroites et tortueuses, coupées d’escaliers et de passages couverts : couleurs, bruits, odeurs des peaux tannées, arôme entêtant des parfums orientaux, fumet délicat des brochettes, goût sucré des pâtisseries... Au programme de cette journée : une vue d'ensemble de la médina et des remparts ; le quartier Andalou ; le quartier des tanneurs, des teinturiers, des dinandiers et la place Seffarine ; l’université Quarouine qui recèle la plus ancienne mosquée d’Afrique ; le mausolée Moulay Driss, fondateur de la ville ; la place Nejjarine ; le marché de Rsif ; le quartier juif...
En option - Fès dans les pas d'une architecte ; Fès contée par Frédéric Calmès, spécialiste des répertoires traditionnels.
À votre agenda - Volubilis, Moulay Idriss et Meknès avec chauffeur et guide francophones privés. Volubilis est le site archéologique le plus vaste du Maroc. Ses vestiges figurent au patrimoine mondial de l'Unesco et permettent de reconstituer l'organisation de la ville antique. Mais ce sont surtout les splendides fresques, qui parent de leurs scènes figuratives nombre d'édifices du site, qui font de Volubilis une halte incontournable. Protégée par une quarantaine de kilomètres de murailles, Meknès, "la ville aux 100 minarets", figure parmi les principales étapes d’un circuit dans les villes impériales du Maroc. Elle possède l’une des médinas les plus courues du pays. À une vingtaine de kilomètres de Meknès trône une ville sainte toute blanche : Moulay Idriss. Construite en étages sur un éperon rocheux, elle impressionne. Chaque année à la fin du mois d'août, un pèlerinage musulman s'y déroule. Si tout le monde peut se promener dans les ruelles de la ville sainte et admirer le tombeau de l'extérieur, seuls les musulmans sont autorisés à pénétrer dans le mausolée.
Transfert privé jusqu'à la gare puis trajet en train pour Rabat. Installation pour une nuit dans la partie haute de la médina. Votre riad, d’un beau style arabo-andalou, ne compte qu'une poignée de chambres. Dès la cour aux arcades finement stuquées, on éprouve une certaine admiration. L’aménagement des chambres tient l’équilibre entre respect des conventions et tentations contemporaines. Et cela fonctionne. On y vit en voyageurs du XXIe siècle. Bien entendu, le restaurant déroule sa version du répertoire marocain. Il mitonne de façon professionnelle et savoureuse. Les heures douces dans le patio ombragé et fleuri sont délicieuses. Spa, hammam et piscine se chargent de prolonger la détente des hôtes.
Au programme - Rabat, les incontournables, avec chauffeur et guide francophones privés. Objectif du jour : les plus grands monuments de la capitale chérifienne. On commence par la kasbah des Oudaya, impressionnant ribat édifié par les Almohades au XIIe siècle. Architecture militaire et de prestige dont la netteté de ligne produit une impression forte. Autre réalisation almohade, la tour Hassan, emblème de Rabat. C’est le minaret d’une mosquée ambitieuse abandonnée à un inachèvement définitif à la mort de son commanditaire, Yacoub el Mansour. On trouve au Chellah les vestiges d’une ville romaine, puis les traces de divers occupants, jusqu’à ce que les berbères Mérinides s’y installent et s’y fassent inhumer. Leur nécropole fortifiée est à la fois paisible et altière : salle d’ablutions, zaouïa, minaret, chambres funéraires. Le Dâr al Makhzen, le palais royal, est un bel édifice de style classique construit au XIXe siècle. Et la promenade ne serait pas complète sans une pause-café !
Dans l'après-midi, train pour Marrakech. À l'arrivée, installation pour trois nuits dans la médina. Une solide porte cloutée se referme sur l’agitation du souk. Le murmure d’une fontaine souligne seul la quiétude. Votre riad est une célébration de l’art de vivre marocain. Sans tambour ni trompette, mais avec la délicatesse de quelques pétales de rose flottant sur l’eau d’un bassin. L’Orient est ici serein, équilibré, sobre en sa somptuosité et pas guindé pour autant. C’est un Orient à vivre. Les chambres donnent sur le grand patio arboré. Le meilleur artisanat leur a procuré l’essentiel de leur aménagement et de leur décoration. On n’y est pas seulement confortable : on y est bien. La différence est essentielle. La table est au diapason du reste. Ainsi, pas de rupture d’atmosphère. Afin de ne pas bousculer le bel ordre des choses, la piscine ornée de zelliges, le hammam et sa table de massage ont été aménagés dans la douiria, l’appartement des visiteurs, next door.
Déjà prévu - Votre pass pour le jardin Majorelle, le musée berbère et le musée Yves Saint Laurent. Le jardin, créé dans les années 1930 par le peintre orientaliste Jacques Majorelle (1886-1962), ne saurait laisser indifférent le voyageur sensible, botaniste ou pas – cet aspect de la chose étant au demeurant exceptionnel. Il accueille désormais un musée berbère : 600 pièces d’art et d’ethnographie rassemblées par Pierre Bergé et installées au rez-de-chaussée de la célèbre villa bleue. Cette collection documente une civilisation, un mouvement d’humanité à la fois antique et actuel. Le musée Yves Saint Laurent invite à s’enchanter du travail du couturier, à travers vêtements, accessoires, photographies et dessins. Une promenade en intelligence esthétique comme on a rarement l’occasion d’en faire. Le bâtiment que le Studio KO a conçu pour l’institution mérite lui aussi que l’on s’y arrête.
En option - À la rencontre des créateurs de Sidi Ghanem ; La Ville Rouge après 1900.
Au programme - À la rencontre des artisans de la médina. On emboîte le pas au guide pour une plongée éclairée dans le labyrinthe vivant de la vieille ville. Les petits marchés alimentaires qui, chaque jour, s’improvisent le long des murs ocre s'appellent les soukas. Les paysans des montagnes proches y proposent tout ce qui compose le menu du déjeuner familial. Plus loin, on trouve un modeste atelier de tissage où Mohamed œuvre autour de son métier à tisser quasi centenaire. Vient ensuite le foundouk où les artisans mettent en forme ce qui brillera plus tard dans les belles boutiques du souk touristique : ferronnerie, ébénisterie, travail de la corne… Plus loin, tailleurs de djellabas et cordonniers perpétuent des gestes ancestraux. Une véritable immersion dans le Marrakech des locaux. Cette balade riche de partages et de sourires se termine au musée de la Femme consacré au rôle prépondérant des femmes du Maroc dans les cercles économique, sociétal, politique et culturel.
En option - La médina hors des sentiers battus, en compagnie d'une guide passionnée de cultures arabo-berbères qui vous entraîne explorer le marché d’antiquités et de seconde main et vous initie à la vie quotidienne dans ce microcosme fourmillant.
À votre agenda - Village berbère et déjeuner champêtre chez Saïda. Un chauffeur privé vous conduit chez Saïda. La jeune femme a aménagé un petit restaurant dans la maison familiale. Elle vous montre sa façon de cuisiner et vous invite à participer à la préparation des différents plats. S'en suit naturellement un déjeuner au cours duquel on échange autour des habitudes locales. Pour digérer, exploration du village berbère à pied, en compagnie de votre hôte ou d’un membre de sa famille. Une halte permet de rencontrer des tisseuses de tapis qui travaillent en association. La route fait véritablement partie de la visite, avec la traversée de Tahanout puis de l’ancienne route du sel à l'aller et du désert d'Agafay au retour.
De retour à Marrakech, transfert privé à l’aéroport et vol retour.
