Après Rome & Naples, l'Italie plein sud - La Calabre, les Éoliennes, la Sicile

À l'arrivée dans la capitale italienne, transfert privé pour le centre historique. Installation pour trois nuits au cœur d'un édifice du XIXe siècle savamment restauré. Les aspects historiques de l'immeuble ont été respectés et agrémentés d'une touche de design moderne bienvenu. Suites et penthouse s'assortissent de terrasses privées. Pour les autres, un superbe rooftop déploie une vue panoramique sur la ville. Quant au Panthéon, à la Piazza Navona et au palais Farnese, ils sont à portée de promenade.

Éternelle, Rome l'est certainement. Éternellement indissociable de son passé antique aussi. Le Forum romain, centre névralgique de la cité, n'est plus que l'ombre de lui-même. Pourtant, il en projette déjà une très grande : les colonnes s'élancent vers le ciel, coiffées de chapiteaux aux détails soignés encore perceptibles. Depuis les hauteurs, le mont Palatin exhibe ses précieux palais et la place du Capitole s'enorgueillit de son titre de "colline sacrée de Rome". Aux thermes de Caracalla, on prend la pleine mesure de l'engouement des Romains pour les bains et du rôle social qu'ils jouaient tandis que, Via Appia Antica, on imagine l'ébahissement des visiteurs qui posaient pour la première fois les yeux sur la cité. Le Colisée, enfin, est immanquable. En fermant les yeux, on entend presque le choc des épées de gladiateurs et la ferveur de la foule emportée par les courses de chars.
En option - Rome dans les pas d'un local francophone.

Déjà prévus - Vos billets coupe-file pour la chapelle Sixtine et les musées du Vatican. On ne présente plus la Cappella Sistina, chapelle principale du palais apostolique sublimée par Michel-Ange. Tout à côté, les musées du Vatican exposent aux visiteurs des chefs-d’œuvre artistiques réunis au fil des siècles par les papes successifs, mécènes et fins collectionneurs. Vos billets coupe-file vous permettent d'accéder aisément à ces sites pris d'assaut.

Transfert privé vers la gare de Rome-Termini où patiente le train à destination de Naples. À l'arrivée dans la "cité parthénopéenne", nouveau transfert privé vers le quartier de Sanita, à quelques pas du marché des Vergini. Installation pour trois nuits au deuxième étage d'un ravissant palazzo. La décoration ne recule pas devant l’éclectisme et fait des quatre chambres des espaces pour esthètes. Confortables et urbaines, chacune est dotée d’une salle d’eau où le marbre est à la fête. À la belle saison, on profite de la terrasse ombragée de citronniers et de bougainvilliers. Cette maison fait de ses hôtes des Napolitains de cœur.

Au programme - Naples dans les pas d'un local. Naples est un théâtre, dont l’accès suppose un certain savoir-vivre et quelques clés. Comme notre homme parle français, les choses se font aisément. Rien de standard. On prend rendez-vous, on parle de soi, de ses curiosités et de ses passions afin d’amorcer la balade. Puis, on se lance à travers les rues et les places pour y trouver, selon ses tendances, les réponses que la ville apporte. Aller à la rencontre du popolo ou de l’aristocratie ; jouer des coudes sur les marchés ou explorer les boutiques chic ; goûter à la pasta e fagioli ou à la frittata di maccheroni ; admirer la basilique baroque et jésuite du Gesù Nuovo ou le splendide musée national ferroviaire ; voir le stade du Napoli ou écouter railler Pulcinella ? Il suffit de demander. Et on en profite pour engranger conseils et avis pour la suite !

Prise en main de la voiture de location et route pour Sorrente. À l'arrivée, installation pour deux nuits dans un palazzo du XVIIe blotti dans le cœur de la cité. Les chambres sont au nombre de six seulement et arborent des tons de blanc et de bleu, come un écho à la mer qui s'étire à quelques kilomètres de là.
Déjà prévue, en chemin - La visite privée de Pompéi. 24 août de l’an 79, le Vésuve se réveille après un long silence. Aux secousses telluriques succèdent une violente éruption et une pluie torrentielle. Mêlée aux cendres, cette boue déferle vers la mer, ensevelissant au passage les cités romaines de Pompéi et Herculanum. Des siècles durant, les villes demeurent figés sous la cendre. Lorsqu'elles sont enfin mises à jour, on découvre des éléments étonnement préservés : une enfilade de trottoirs prolongés par des passages piétonniers, plusieurs thermopolium (échoppes de restauration) qui ont conservé leurs comptoirs, une salve de temples et de maisons dont les encadrement de fenêtres sont encore bien marqués. Et même quelques habitants, figés à tout jamais dans une dernière embrassade. Une visite aussi immersive que poignante.

À quelques encablures de Sorrente, Capri mérite incontestablement que l'on s'y attarde quelques heures, voire toute la journée. Les sentiers pédestres qui innervent l'île, teintés de forêts et de vignes, fleurent bon les citronniers qui s'y épanouissent. Aux confins des chemins, on débouche sur des à-pics vertigineux qui offrent au regard un spectacle renouvelé : ici une villa emblématique, là un point de vue époustouflant sur les Faraglioni di Capri, les trois rochers symboliques de la zone. Depuis le hameau d'Anacapri, sur les hauteurs, on emprunte le télésiège jusqu'au Monte Solaro, point culminant de l'île. D'ici, le regard glisse à 360° sur le golfe de Naples, celui de Salerne et les terres voisines d'Ischia et de Procida.

Route pour Ravello au fil de l'étourdissante côté amalfitaine. À l'arrivée, installation pour deux nuits en plein cœur historique de la cité, quelque part entre le couvent des Frères Mineurs et celui des Clarisses. Toutes les chambres de cette ancienne maison de maître s'ouvrent sur la mer, la ville et les vergers. Elles sont chic sans trop en faire et les décors de céramique de Vietri pleins de charme. Pour les besoins de sa cuisine, le chef se fournit d’abord dans les jardins bio de la Villa. Il ajoute quelques compléments indispensables venus du proche arrière-pays ou rapportés par les bateaux des pêcheurs et concocte une succulente cuisine amalfitaine. Quant à la piscine, elle n'a pas été oubliée et se trouve tout à côté.

Le trajet jusqu'à Ravello a mis en appétit ; on part sans tarder profiter de la côte amalfitaine. Départ de votre cité-hôte, surnommée "la plus belle terrasse italienne", suspendue entre ciel et mer. De là, on dégringole progressivement sans que le décor ne perde rien de sa superbe. Atrani, tout d'abord, blottie dans le creux de la montagne, a accueilli les résidences des nobles familles de la côte. L'ancienne cité marchande d'Amalfi, ensuite, décline falaises blanches, bougainvilliers et sites classés par l'Unesco. On ne s'étonne guère qu'elle ait donné son nom à ce littoral rêvé. Positano, enfin, accrochée au relief, s'achève sur une langue de sable dorée. Elle surprend et émerveille à tous les (et ses) niveaux.
En option - Coucher de soleil en gozzo sur la côte amalfitaine.

Route pour Maratea, le long de la côté Tyrrhénienne. En chemin, halte dans la cité antique de Paestum. Ce parc archéologique est l'un des plus vastes d'Italie du sud et tant les Grecs que les Romains s'y sont succédés. On admire en extérieur les vestiges de plusieurs temples grecs doriques, à l'image de celui d'Athéna et de Neptune, mais aussi les sites communautaires tels l'amphithéâtre et le forum avant de passer une tête dans l'impressionnant musée du site.
À l'arrivée à Maratea, installation pour deux nuits sur un domaine de 3000 m² planté au cœur d'un véritable spectacle naturel. Les grands salons et la trentaine de chambres s'habillent d'artisanat local : céramiques de Minturno, carreaux colorés de Vietri. Au restaurant, le chef fournit un bel exemple de cuisine italienne avec des ingrédients de premier choix. Au travers des grandes baies vitrées, le regard glisse sur la mer ; demain, on rejoindra la plage privée située à quelques pas. Le soir, les rires s'envolent depuis le patio extérieur, portés par les douces soirées de la côte.

Située en Basilicate, Maratea s’étire le long de la mer Tyrrhénienne et déroule des côtes sauvages piquetées de chênes et d’oliviers, de plages et de baies. Si l’on y vient surtout pour ne rien faire d’autre que profiter d’une certaine tranquillité, il serait dommage de passer à côté des églises de la ville, qui font également sa richesse.
À voir, à faire - Inspecter les hameaux environnants ; s’engouffrer dans les grottes baignées d’un bleu turquoise ; gravir la colline jusqu'à la statue du Christ Rédempteur, un bel effort récompensé par une vue vertigineuse.

Route pour Pizzo Calabro sur un axe qui épouse la ligne du littoral. Une quarantaine de kilomètres après le départ, halte sur la côte, à Diamante. La cité arbore huit kilomètres de sable blond que vient lécher une mer chaude et transparente. L'architecture se compose de ruelles et d'allées chargées d'histoire… ainsi que de couleurs ! Objet du programme Muralespanso, Diamante est réputée pour les nombreux muraux qui viennent l'orner.
À l'arrivée à Pizzo Calabro, installation pour deux nuits dans le centre historique au sein d'un petit hôtel bardé de blanc et de bleu. Décoré avec des matériaux raffinés, il oscille entre le design ou le classique tout en conservant une harmonie parfaite. Pour ne rien gâcher, l'établissement est prolongé par une belle terrasse fleurie qui s'ouvre sur la mer. L'ensemble est pensé pour la détente alors on s'y adonne gaiement.

Au programme - Une journée sur la côte des Dieux, en privé. L’azur de l’eau, le doré du sable. Et, en toile de fond, s’élançant dans une vertigineuse perpendicularité, la falaise surmontée de façades de Tropea. Seul le monastère Santa Maria dell’Isola, sur son rocher les pieds dans l’eau, ose troubler cette apparente symétrie. Après avoir gravi les marches menant au centre-ville, on va de rues étroites en places inattendues en compagnie d’un guide francophone omniscient. Aux portes de Tropea, une famille de fermiers se spécialise dans les produits locaux. Charcuterie et fromage calabrais, mousse d’oignon, saucisse n’duja et huile d’olive forment les ingrédients d’un festin réussi.

L’heure est venue de rejoindre Reggio de Calabre, à la pointe de la botte italienne. Une vingtaine de kilomètres avant votre destination, faites halte dans la cité de Scilla. Au large, la rencontre des mers Ionienne et Tyrrhénienne donne naissance à d’occasionnels tourbillons. Ainsi naquit la légende du monstre Scylla : six têtes, une triple rangée de dents, un faible pour les marins. C’est bien la quiétude, pourtant, qui prédomine aujourd’hui dans la bourgade. Sur la rive, la superbe plage de Marina Grande est fermée par l’éperon rocheux de Punta Paci. Perchée à son sommet, la silhouette du Castello Ruffo est immanquable. Elle surplombe le port où cabotent des bateaux chargés d’espadons.
À l’arrivée à Reggio de Calabre, restitution de la voiture de location et transfert privé jusqu'à votre nouvelle adresse. Installation pour la nuit dans un bâtiment Art Nouveau du début du XXe siècle. L'hôtel a coutume d’accueillir divers évènements artistiques : expositions, concerts… Pas étonnant, dès lors, que la décoration contemporaine des chambres intègre des meubles réalisés par des artisans locaux. Depuis le rooftop, on savoure la douceur de l’air en même temps qu’un vin calabrais, bercé par les échos de la vie en contrebas.

Déjà prévues - Vos entrées pour le Museo Archeologico Nazionale. Avant de quitter la cité, dirigez-vous vers la piazza Giuseppe De Nava. C’est ici qu’est installé le musée-star des environs. Si le site est divisé en plusieurs sections (préhistoire, archéologies grecque, romaine, byzantine et même un segment sous-marin), deux immenses statues de bronze concentrent tous les regards : celles des puissants guerriers de Riace, parfaitement conservées.
Traversée de 1h30 jusqu'à Vulcano, membre de l'archipel des Éoliennes. Parvenu dans le port, transfert privé pour votre hôtel, lové au nord de l'île. L'adresse s'articule sur deux étages bardés de blanc, parsemés d'ouvertures en arc et de plantes. Autour, un jardin verdoyant où s'épanouissent palmiers, bougainvilliers et laurier-rose. La plage de sable noir patiente à quelques pas, de même que la piscine et le centre de bien-être de l'hôtel voisin. Côté restaurant, le chef met en scène les racines culturelles locales. À peine les valises déposées, on ne résiste pas à partir à l'assaut du cratère qui a donné son nom à l'île.

Déjà prévue - Votre traversée pour Lipari en hydroglisseur. La plus vaste, la plus peuplée, la plus visitée des îles Éoliennes : Lipari cumule les superlatifs. On y entre par ses ports, Marina Lunga et Marina Corta. La citadelle qui coiffe le site a vu se succéder d'illustres résidents des quatre coins du monde. Les pirates eux-mêmes n'ont pas su ignorer ce joli morceau de terre. Tapi au fond du château, le parc archéologique est parsemé de vestiges antiques et le musée archéologique n'a pas à rougir face à ses cousins continentaux. Les autres trésors se trouvent dans la nature : dans les carrières d'obsidiennes et de pierre ponce, sous l'eau translucide, sur les plages blanches ou du côté des étuves de San Calogero où l'eau jaillit à 60°.

Transfert privé vers le port et traversée en hydroglisseur jusqu'à Milazzo, l'une des portes d'entrée de la Sicile. À l'arrivée, prise en main de la voiture de location et route dans les terres pour rallier Randazzo. À l'arrivée, installation pour trois nuits dans une ancienne ferme blottie sur les pentes de l'Etna. Les chambres sont décorées avec goût, dans un juste équilibre entre rusticité et élégance. La terrasse invite à la méditation. Quant aux jardins et à la piscine, ils ajoutent leurs notes hédonistes à ce bel ensemble. Le matin, le chef s'en va dans les allées du potager bio du domaine récolter les légumes qui serviront d'inspiration à ses plats.

Au programme - Visite guidée autour de l'Etna. Depuis plusieurs générations, cette famille se passionne pour l'activité volcanique. En compagnie de l'un de ses membres, francophone, direction cette curiosité géologique. La route à travers les villages se prête parfaitement à une petite introduction sur l'histoire et la gastronomie de la région. Puis l'on s'enfonce dans la forêt de l'Etna, parsemée de couches de lave froides, avant d'atteindre, enfin, la ceinture des volcans. L'exploration d'une grotte lavique vient encore étendre le panel de découvertes de la journée.
En option - Dégustation de vins siciliens.

À voir, à faire dans la région - Après avoir bien patrouillé la nature, pourquoi ne pas s'intéresser aux cités qui ornent ce coin de pays ? De l'autre côté du Parco dell'Etna, Taormine se présente comme l'un des joyaux de la riviera sicilienne. À un environnement exceptionnel s'ajoute un riche patrimoine historique – l'un découlant sûrement de l'autre. Le philosophe allemand Goethe, tombé sous le charme, le résume en quelques mots lors de sa visite d'Italie à la fin du XVIIIe siècle : "Jamais, probablement, un public de théâtre a vu quelque chose de semblable". Depuis les bancs de l'impressionnant théâtre romain s'étire la silhouette de l'Etna et, à ses pieds, la baie qui servit de décor au film Le Grand Bleu.

Route pour Syracuse le long de la mer Ionienne. À l'arrivée, installation pour deux nuits en retrait de la ville au sein d'une luxuriante réserve naturelle. De la ferme XIXe qui s'est un jour tenue là, il reste les murs, qui ne manquent pas de cachet. La métamorphose en hôtel a intégré les partis pris de couleurs, de formes et de matières contemporains. Dans le jardin, une piscine sinueuse se dévoile. Le centre de bien-être met en œuvre des techniques variées. Quant au restaurant, il propose une nouvelle version plus sophistiquée de la cuisine sicilienne. Il faut dire que les vergers du coin fournissent des produits délicieux.

Au programme - Syracuse en privé. Avec quatre heures devant soi en compagnie d’un guide privé francophone, on peut se permettre de sortir un peu du patrimoine ancien. Et d’aller voir, par exemple, la basilique Madonna delle Lacrime, construite en 1953 par Michel Andrault et Pierre Parat. Ensuite, bien sûr, le grand théâtre grec, IIIe siècle avant J.-C. et patrimoine mondial ; la cathédrale, XVIIIe siècle et patrimoine mondial aussi ; le palais Beneventano del Bosco, 1779-1788, où s’accomplit le baroque syracusain. Le marché d’Ortygie surprend par l’ordre géométrique qui règne sur les étals : ce merchandising méticuleux met joliment en valeur les fruits et légumes, les poissons, les viandes. En se promenant ainsi, on goûte aux pistaches de Bronte, au lait d’amande, au massepain ou à la salade d’orange.

Remontée le long de la côte jusqu'à Catane, restitution de la voiture de location et installation pour la nuit à quelques minutes de la cathédrale. Le bâtiment, un ancien palais, est historique. De style baroque, les intérieurs paraissent à la fois simples et chargés – d'autres diraient "italiens". Qu'importe, on est bien situé, ce qui est idéal pour profiter de cette dernière soirée italienne : vite, un verre sur une piazzetta en pleine effervescence, un ultime plat savoureux dont les Italiens ont le secret.