Nuit à bord, arrivée le lendemain.
À l'arrivée, prise en charge de la voiture de location et route pour Selfoss, porte d'entrée vers la région du Cercle d'Or. Dès la sortie de l'aéroport, le spectacle commence : cratères, déserts de lave, grandes plaines verdoyantes. En quelques dizaines de kilomètres, on a déjà un bel aperçu de la diversité géologique de l'île. Installation pour deux nuits près de Selfoss, dans une sympathique ferme-auberge posée en pleine nature. Les propriétaires élèvent ici des poules mais ces dernières ne nuisent en rien au calme des chalets nordiques réservés aux hôtes.
Déjà réservée pour le dîner - Une table au restaurant de votre hôtel. Quel luxe de ne pas avoir à se déplacer, le restaurant n'étant qu'à quelques pas de votre chambre. Le menu, changeant, a pour habitude de n'utiliser que des produits locaux. Il n'est donc pas rare de retrouver dans l'assiette saumon ou truite pêchés dans les lacs et rivières des environs, et légumes des fermes voisines. Quant aux œufs, ils ont donc été pondus à quelques mètres.
Au programme - Plongée dans la faille de Silfra, située dans la plaine de Thingvellir. Cette faille aux airs de lac volcanique est née de la rencontre des plaques tectoniques américaine et européenne. L'eau qui la remplit provient du glacier de Langjökull, distant d'une quarantaine de kilomètres, et garde donc une température constante de 2 à 4°C. C'est équipé d'une combinaison, d'un masque et d'un tuba que l'on s'immerge dans cette eau à la transparence exceptionnelle.
À ne pas manquer dans la région du Cercle d'Or - Randonner dans le parc national de Thingvellir, site de l’ancien parlement national islandais, l’Althing, fondé en l’an 930, et admirer chutes d'eau et failles ainsi que de très beaux points de vue sur la vallée et le lac Thingvallavatn, plus grand lac naturel d’Islande ; le geyser Strokkur, "la baratte", qui jaillit toutes les cinq à huit minutes atteignant parfois une hauteur de 20 mètres ; les chutes de Gullfoss.
Déjà réservée pour le dîner - Votre table dans l'un des restaurants de Selfoss. Véritable institution en Islande, elle occupe la plus ancienne maison de la ville, construite en 1890. Le cadre, rustique et chaleureux, ne laisse rien augurer du raffinement des plats qui se rangent plutôt du côté des traditions, mais pas de l'ennui. Le chef se fournit chez les producteurs des alentours et rend un bel hommage aux classiques islandais, avec un fort penchant pour le poisson et les végétaux – soupe de homard, betterave grillée, brochettes d'agneau, skyr aux myrtilles... Depuis la salle joliment parquetée et lambrissée de bleu, la rivière Olfusa nous fait de l'œil.
Route pour la région des Kerlingarfjöll, au cœur des montagnes des Sorcières, un groupe de volcans constellés de plaques de neige et de petits glaciers – un paradis pour amateurs de randonnée. Installation pour deux nuits au sein d'un lodge perdu en pleine nature, qui n'en est pas moins un petit bijou de modernité. Les chambres rivalisent de beauté et de confort, de l'agréable espace nuit à la salle de bain impeccable. Quant au restaurant, il a adopté un ton alpin où le bois est roi – un style des plus à-propos au vu des montagnes qui dessinent le panorama extérieur. Cerise sur le gâteau : des bains géothermiques viennent compléter l'ensemble.
À ne pas manquer - Randonner jusqu'aux solfatares de Hveradalir. Le sentier, bien balisé, part de Kerlingarfjöll. Après avoir emprunté la passerelle qui enjambe la rivière, on grimpe le long d'une crête en direction du sommet de Mænir. Par beau temps, on a une vue dégagée vers l'ouest, sur Kerlingarfjöll et le lac Hvítárvatn. Le terrain devient plus coloré et argileux à mesure que l'on descend en direction de la zone géothermale de Hveradalir. On évolue alors dans un monde fabuleux, entre fumerolles et massifs aux teintes rouge-orangé.
Déjà réservée pour le dîner - Une table au restaurant de votre hôtel. Convivial, il accueille les hôtes dans une vaste salle aux murs de bois où de longues tables promettent un beau moment de partage. On dîne face à l'horizon grâce à de grandes baies vitrées ouvertes sur l'extérieur. Au menu, des plats revigorants avec, en vedette, les produits du coin : soupe de champignons sauvages, volaille aux myrtilles, omble de l'Arctique, mousse de skyr (yaourt islandais), etc.
Au programme - Un atelier de cuisine nordique, en privé. C'est chez un couple d'Islandais passionnés de cuisine que vous vous initiez aux recettes traditionnelles locales qu'ils interprètent avec une touche d'originalité et un œil actuel. Parce qu'ils cultivent l'esprit locavore, on en apprend beaucoup sur les principales ressources naturelles islandaises, les ingrédients bruts venus de la mer (la praire d'Islande, les algues dulse ou carragheen, par exemple) et, bien sûr, les poissons, notamment le saumon pêché à quelques pas de là, dans la rivière Blanda. Ensemble, vous préparez un menu léger – la serre et le potager du site venant compléter une large palette de produits mis à disposition des cuisiniers du jour.
À ne pas manquer - Randonner vers les sommets Fannborg et Snækollur. Un itinéraire exigeant mais qui promet aux plus courageux un spectacle mémorable. On commence par grimper plein sud en direction du sommet de Fannborg, traversant quelques ravines et, surtout, un névé plus ou moins large selon la saison. Le chemin se poursuit ensuite par une ascension assez abrupte jusqu'au sommet de la montagne. Là, on apprécie des vues magnifiques sur le glacier Langjökull et le lac Hvítárvatn à l’ouest et, vers le nord-est, sur le glacier Hofsjökull. La marche peut se poursuivre vers le sommet du Snækollur voisin où l'on s'octroie l’un des plus beaux points de vue du pays, le seul permettant d’apercevoir l’océan aussi bien au sud qu’au nord.
Route pour Blönduós, une région sauvage et peu peuplée, en marge des itinéraires classiques. Sur la péninsule de Skagi, chevaux et moutons paissent en liberté dans la lande. Sur la péninsule de Vatnsnes, le long de la côte, les points de vue sont époustouflants. Sous vos yeux se prélasse et se chamaille l'une des plus grandes colonies de phoques du pays, composée de près d'un millier d'individus. Du côté d'Illugastadir, la petite église de Tjörn au toit bleu compose, esseulée sur fond de nature, un tableau nostalgique de bout du monde. L'imposant rocher volcanique de Hvitserkur, percé de deux arches, émerge des flots et prend au coucher du soleil des airs de créature en train de boire.
Au programme - Un atelier de cuisine nordique, en privé. C'est chez un couple d'Islandais passionnés de cuisine que vous vous initiez aux recettes traditionnelles locales qu'ils interprètent avec une touche d'originalité et un œil actuel. Parce qu'ils cultivent l'esprit locavore, on en apprend beaucoup sur les principales ressources naturelles islandaises, les ingrédients bruts venus de la mer (la praire d'Islande, les algues dulse ou carragheen, par exemple) et, bien sûr, les poissons, notamment le saumon pêché à quelques pas de là, dans la rivière Blanda. Ensemble, vous préparez un menu léger – la serre et le potager du site venant compléter une large palette de produits mis à disposition des cuisiniers du jour.
Nuit en bord de mer, dans une jolie maison d'hôtes tenue par un couple francophone passionné de cuisine et auteur de plusieurs livres sur la gastronomie scandinave. Les chambres sont cosy ; on a l'impression d'être un peu chez soi.
Déjà prévu - Le dîner au restaurant de votre hôtel. Vos hôtes, de fins gourmets et habiles cuisiniers, préparent sous leur toit un repas faisant honneur aux saveurs traditionnelles islandaises, tout en s'inscrivant dans leur époque. Les ingrédients sont locaux, cultivés au potager ou cueillis en pleine nature.
Route pour Sigló, petite bourgade lovée au fond du Siglufjördur. Depuis que le hareng a disparu, victime de la pêche industrielle, Sigló vit dans son souvenir – un musée revient d'ailleurs sur cet âge d'or. Néanmoins, le port continue son activité et le village de 1200 habitants axe son développement sur l'observation des baleines et les activités culturelles (musées, résidences d’artistes). Plusieurs sentiers permettent par ailleurs d'explorer les montagnes entourant le fjord à l'instar du sentier menant à Hestskard ou celui arpentant les alentours du mont Hafnarfjall.
Nuit dans un hôtel du port. À proximité immédiate : café, restaurant et taverne abrités par des maisons jaune et rouge. Toutes les chambres sont spacieuses, dotées de jolis parquets et de plafonds lambrissés – délicieusement romantiques. Le restaurant de l’hôtel taquine la gastronomie islandaise et sert le poisson juste apporté par les pêcheurs. Un bien joli et reposant bout du monde.
À voir, à faire - Visiter le musée primé de la pêche au hareng, retraçant l'histoire d'une industrie florissante du début du XXe siècle qui permit à la région de Siglufjördur de se développer. Composé de plusieurs bâtiments, il présente, entre autres, des reconstitutions de scènes de travail et des bateaux d'époque.
Déjà réservée - Votre table dans une taverne locale qui propose aux voyageurs de passage une jolie carte de poissons pêchés le jour même. À déguster en terrasse si le temps est de la partie.
La région des Hautes-Terres a beau être terriblement brute, elle est aussi particulièrement attachante. Au départ de Sigló, on évolue de fjord en fjord, s'arrêtant à l'envi pour admirer, randonner, photographier, respirer... Enclavé entre Siglufjördur et Ólafsfjördur, le long fjord d'Hedinsfjordur – où se trouvent le lac Hédinsfjardarvatn et le ruisseau Hédinsfjardarós, tous deux riches en truites – est une zone réputée pour la pêche. Montagne emblématique et plus haut sommet de la région (1173 m), Kaldbakur surplombe Langanes. La randonnée jusqu’au sommet prend environ trois heures et distille des points de vue absolument splendides. En chemin, on croise d'adorables villages de pêcheurs et Akureyri, capitale du nord et point le plus septentrional du voyage – on frôle là le cercle polaire. Une bourgade au charme singulier ayant su conserver une forte identité. Son centre-ville coloré vibre d'un dynamisme culturel qui lui est propre célébrant, notamment, l'artisanat avec fierté. Deux des plus grandes pêcheries d'Islande sont basées ici, profitant d'une situation géographique privilégiée entre l'embouchure du fjord et les hautes montagnes.
Au programme - On prend donc le temps de flâner à pied dans le joli centre-ville et de déjeuner dans l'une des bonnes petites adresses de la ville connues pour ses plats sains et ses généreuses pâtisseries – votre table est déjà réservée. Plus tard, vous avez rendez-vous au Forest Lagoon, dans la forêt de Vadlaskogur – vous avez les entrées en poche – dont les eaux de source naturelle avoisinent les 40°C. On s'immerge avec délice dans de jolis bassins s'ouvrant sur le majestueux fjord d'Eyjafjördur.
En option - Randonnée équestre dans l'Eyjafjördur.
Route pour Húsavík et installation pour trois nuits au sein d'un ensemble de villas spacieuses, accrochées à la pente d'une vallée paisible. Chacune promet un bon niveau de confort, des lignes contemporaines et une palette chromatique harmonieuse et apaisante. De grandes baies courent du sol au plafond. Le gain est double : la lumière et le panorama. Enfin, cerise sur le gâteau, on jouit d'un bain à remous privatif.
Vous disposez d'une journée entière pour explorer les environs de Húsavík, de la péninsule de Tjörnes au lac Mývatn. La côte, aux plages de cendre noire balayées par les vents, n’est pas sans rappeler certains paysages d’Irlande. Mais solfatares et fumerolles nous rappellent que la terre gronde sous nos pieds : on est bien en Islande. Du côté d'Asbyrgi, de nombreuses balades sont possibles à travers des paysages de forêts de bouleaux nains. Plus au sud, on se heurte à Hljódaklettar à un groupe de rochers posé près de la rivière Jökulsá qui tire son nom des étranges échos créés par les nombreuses grottes et formations rocheuses de la région. La zone à l’ouest de la rivière, désormais classée parc national, est creusée d'une gorge formée par un évènement rare : l'éruption d'un volcan situé au-dessous d'un fleuve, déchirant alors les montagnes des environs et laissant la place à un paysage chaotique. À voir également : les collines rouges de Raudhólar qui doivent leur couleur singulière à la présence d'oxyde de fer dans le sol ; Jökulsárgljúfur, le plus grand canyon d'Islande ; la cascade de Dettifoss, haute de 44 mètres, dont le débit pouvant atteindre 500 mètres cubes par seconde en fait la chute d’eau la plus puissante d’Europe.
Autour du lac Mývatn, on admire le Skutustadir et ses formations de pseudo-cratères et, un peu plus loin, le site de Dimmuborgir, appelé "citadelle sombre" en raison de ses formations volcaniques en forme de colonnes. Un lieu étrange, à la fois poétique et solennel. On atteint ensuite Hverfjall et son cratère d’explosion. L’ascension est aisée et le spectacle saisissant. Au nord-est de Reykjahlíd, on rejoint Namaskard et son grand champ de solfatares et de marmites de boue bouillonnantes – une balade sur Mars. Un petit réseau de sentiers permet de circuler au milieu des manifestations géothermiques et de grimper sur la colline de Námafjall pour admirer de beaux points de vue sur les environs aux couleurs jaune-orangé.
Au programme - Observation des baleines à bord d'un bateau traditionnel. Húsavík est un lieu de choix pour observer les baleines à bosses, les baleines de Minke et les baleines pilotes qui viennent y passer l’été. Cette sortie en mer est également l'occasion de contempler depuis un autre angle les paysages de la baie de Skjálfandi, en compagnie peut-être de quelques dauphins et oiseaux marins.
À voir, à faire - Le musée de l'Exploration consacré, comme son nom l'indique, à l'histoire de l'exploration. Pour l'anecdote, le musée fut créé à la suite d'une étonnante découverte : dans les années 1960, les astronautes du programme Apollo se sont entraînés autour d'Húsavík, l'Islande étant l'endroit sur Terre le plus similaire à la Lune.
Route pour l'aéroport d'Akureyri, restitution du véhicule et vol pour Reykjavik. Transfert et installation pour la nuit en plein centre. Établissement moderne installé dans un élégant bâtiment historique datant de 1900, votre hôtel propose des chambres spacieuses, cosy et inondées de lumière. Du petit déjeuner maison, que l’on prend en regardant passer les gens sur la place, aux concerts de poche du bar à vin (l'un des rares dignes de ce nom dans la capitale), la vie y est délicieuse.
Déjà réservée pour le dîner - Une table dans un restaurant de la capitale. Avant de l'ouvrir, le chef a voyagé tout autour de son île, afin de percer les secrets de la cuisine islandaise dans sa globalité. Il en donne désormais les clefs à travers des plats contemporains recherchés, à la présentation très soignée.
Transfert pour l'aéroport de Keflavik et vol international retour.
