Nuit à bord, arrivée le lendemain.
Transfert privé et installation pour quatre nuits au sud-ouest de Chaoyangmen, dans l'ancien hutong Yanle, dont l'origine est pluricentenaire. On se trouve donc dans ce qu'il reste du vieux Pékin. Les bâtiments sont disposés, de façon classique, autour d'une cour carrée. Tons gris, comme il est de tradition. L'ensemble est joliment restauré. Les chambres sont soignées, confortables, coquettes. Elles accommodent motifs chinois (éléments de structure, mobilier) et importations stylistiques, mais l'atmosphère demeure bien pékinoise. Aux heures propices, il est tout à fait agréable de se tenir dans la cour, ou sur le rooftop. Sur place, un restaurant : cuisine chinoise familiale. Et un bar. Pour les balades dans le quartier, l'établissement loue des vélos.
Au programme - La place Tian’anmen et la Cité interdite. Cette très vaste esplanade désoriente un peu. Il y a la porte de la Paix céleste, le mausolée de Mao, le monument aux Héros du Peuple, mais il est bon que le guide francophone privé rappelle les grands évènements qui s’y sont déroulés : mouvement du 4 mai 1919, proclamation de la République populaire, 1er octobre 1949, lancement de la Révolution culturelle, 18 août 1966. Et d’autres et non des moindres. Les masses, que l’on mobilise, ou qui se mobilisent, se rassemblent place Tian’anmen. La Cité interdite ne l’est plus. L’ancien palais des empereurs est désormais un musée, dont la fonction est de rappeler la grandeur de la civilisation chinoise. Par l’ampleur, la noblesse, la consistance de la conception, la splendeur des collections, il y parvient sans peine. Centre névralgique des empires Ming et Qing, mais aussi monde en soi, c’est une réalisation dont il est difficile de prendre la pleine mesure. Elle conserve une large part de mystère, dont elle offre la virtualité à l’imagination des visiteurs.
Aujourd’hui, vous pouvez rester dans la note, en vous rendant au temple du Ciel, admirable témoin du culte impérial, XVe-XVIIIe siècles. Le temple de Confucius, fondé au début du XIVe siècle, sous la dynastie Yuan, a vu passer le gratin et le fretin des lettrés venus rendre hommage au grand sage. Ayant transformé en lamaserie sa résidence personnelle, l’empereur Yongzheng des Qing a fait la fortune du temple Yonghe, XVIIe-XVIIIe siècles. Cela se voit encore aujourd’hui. Le Phoenix Center – Shao Weiping, 2014 – convainc que l’architecture chinoise a des ambitions, des moyens, une vision. On peut s’intéresser aussi aux arts de la scène et assister à une représentation d’opéra de Pékin, théâtre chanté et acrobatique qui fit les beaux soirs du temps des hutongs. Et, parmi des propositions culinaires pléthoriques, opter pour un canard pékinois. À Pékin, c’est autre chose !
En option - Initiation à la calligraphie.
Au programme - La Grande Muraille à Mutianyu. Avec un chauffeur, journée Grande Muraille. 70 kilomètres au nord-ouest de Pékin, le tronçon de Mutianyu est l’un des mieux construits et des mieux conservés (accès facile en télécabine). Dans sa forme actuelle, il date du XVIe siècle. Dynastie Ming. Une fois monté au créneau, on se promène ; des tours de guet, on observe les alentours moutonnant et le dense couvert forestier, propices sans doute aux infiltrations barbares. Pas d’invasion à craindre aujourd’hui, on peut donc rentrer, en empruntant, sur un chariot à roulettes, un long toboggan. Au passage, on aura remarqué que les ingénieurs qui l’ont conçue ont équipé la muraille de merlons vers l’extérieur, mais encore vers l’intérieur. D’ici à penser que les barrières de sécurité regardent ceux qu’elles protègent autant que ceux dont elles protègent !
Transfert privé à la gare et train pour Xi’an. Nouveau transfert privé et installation pour deux nuits dans la vieille ville, à Xincheng. Grand établissement moderne, caractéristique du voyage dans la Chine d’aujourd’hui. Les jardins débordent de chlorophylle et procurent plein de coins quiets. Le grand hall rutilant époustoufle. Les chambres ont une belle allure classique et confortable, les motifs chinois concourant à l’élégance d’ensemble. Au restaurant principal, la cuisine du Shaanxi rencontre la technique française. Elles ont des choses à se dire. Les carnivores trouvent sur place une churrascaria. Le lounge a une section cocktails et une autre bar à vin. Pour le délassement du corps et de l’esprit, on a accès à une grande piscine couverte, des salles de massage, un espace gym. Sous tous les aspects, les meilleurs standards internationaux sont atteints. Quelques minutes de promenade vous conduisent aux emblématiques tours de la Cloche et du Tambour. XIVe siècle, dynastie Ming.
Au programme - L’armée enterrée de Qin Shi Huangdi. Les milliers de soldats de terre cuite qui constituent la garde post mortem du grand empereur sont des célébrités mondiales. Ils sont, tous ensemble, un monument d’ampleur exceptionnelle, un moment dans la symbolisation du rapport à la mort en Chine et une étape saisissante de l’histoire de la statuaire. On les a vus au détail dans les circonstances les plus diverses mais, rassemblés, ils ont une puissance d’évocation incomparable. Et rassemblés, c’est à Xi’an. On visite aussi, toujours avec un guide francophone privé, le quartier musulman, Hui. La grande mosquée d’abord. Fondée en 742, sous les Tang, elle a été reconstruite au XIVe siècle. L’adaptation de l’architecture chinoise aux exigences de l’islam a donné un résultat de toute beauté. Enfin, vous êtes invités à une séance de théâtre d’ombres dans la maison de la famille Gao, joyau de période Ming et Qing. Cette forme de spectacle a été inscrite par l’Unesco au patrimoine immatériel de l’humanité.
En option - Street food à Xi’an.
Transfert privé à l’aéroport. Vol pour Guilin. Route pour Yangshuo, avec un guide francophone privé. Installation pour deux nuits sur la rivière Yulong (tributaire de la Li) dans un hôtel simple et chaleureux. Les chambres donnent sur l’eau et la campagne ; le mobilier a été fabriqué en bambou par les artisans du coin. L’établissement est attaché aux valeurs de participation et de durabilité. Le chef fait donc son marché auprès des paysans et concocte une savoureuse cuisine locale de saison. À laquelle un four à pizza apporte un contrepoint universel. Yangshuo, au bord de la Li, brasse désormais les voyageurs (mais il y a du monde partout en Chine). Le site reste remarquable : la géologie y prélude au spectacle qu’elle vous donnera demain, dans les environs de Xingping. Et votre hôtel, établi à une raisonnable distance du secteur mercantile, garantit un séjour serein.
Au programme - En radeau sur la Li. Vous embarquez – après un transfert par la route – au village de Xingping (équipement de sécurité fourni par l’organisation). À l’écart de la pression touristique. Le paysage de pitons karstiques caractéristique de la vallée est stupéfiant : les dents de dragon pointent partout (et l’animal mythique semble avoir mastiqué des épinards tant la végétation est dense). Sur les eaux calmes, la pêche au cormoran se pratique toujours. D’ailleurs, la contemplation géologique se complète de l’observation de la vie des rives. Si ce paysage vous évoque certains grands motifs de la peinture shanshui, c’est à raison. Avec le guide francophone, vous visitez aussi le village. Dont la rue principale, aux maisons de brique traditionnelles à un étage, rappelle encore la Chine d’antan.
Au programme - Les rizières en terrasses de Longji. Route pour Longsheng. C’est un paysage culturel extraordinaire. Les terrasses rizicoles, qui courent le long des pentes, paraissent y dessiner des courbes de niveau, auxquelles l’eau ajoute des effets miroitants. Les hautes collines, de 600 à 800 mètres, ont été sculptées avec une minutie dont on s’explique mal la régularité sur de telles distances. Elle tient du prodige. Un prodige persévérant, qui représente une sacrée somme de travail. Les premiers coups de pioche ont été donnés aux XIIIe-XIVe siècles. Un pareil dispositif représente encore aujourd’hui un ouvrage d’entretien tout à fait considérable. Land art qui s’ignorait. Visite en compagnie d’un guide francophone privé.
Nuit en plein secteur scenic. L’hôtel réunit toutes des essences de bois régionales. Le résultat – une sorte de grand chalet chinois – offre au voyageur un agrément au charme diversement ligneux. Les mille et une façons de traiter le bois à des fins de construction et de décoration concourent au plaisir que l’on éprouve de vivre là. Votre chambre vous dote, en plus de ce que toute chambre procure, d’un balcon sur la vallée.
Route pour l’aéroport de Guilin. Vol pour Shanghai. Transfert privé et installation pour deux nuits dans le district de Huangpu, à la limite de l’ancienne ville chinoise. Building contemporain, qui est dans la skyline de Shanghai comme un pain de sucre dans celle de Yangshuo : naturel. À l’intérieur, style international impeccable. Les chambres étant aménagées sans rature et très confortables. L’évolution du traitement des verres permet désormais d’équiper les salles de bain de vastes baies et de poser une baignoire devant : plouf, intimité et vue sur la ville. Le restaurant sert une cuisine internationale pro. Et le service de spa est bienvenu à ce stade du voyage.
Vous pouvez, en voisin ou presque, aller vous promener au jardin Yu, chef-d’œuvre paysager du XVIe siècle, avant de vous laisser happer par la haute fréquence contemporaine dont Shanghai s’est fait une culture.
Au programme - Shanghai, sur les traces de Tintin. Le Shanghai des années 30 est de retour. Longtemps occultée pour avoir été le climax des concessions, de l’opium et de toutes les crapuleries, la ville de Du les Grandes Oreilles a de nouveau droit de cité. Pour à peu près les motifs qui l’on faite bannir. Il faut dire que, bonnes ou mauvaises raisons, son pouvoir de fascination ne s’est jamais démenti. Enfin, Tintin y était venu (Le Lotus bleu) afin de faire valoir le droit. Et Hergé avait été aidé en cela par Tchang Tchong-ren. Donnant à l’album une authenticité nouvelle. En compagnie d’un guide francophone privé, on se promène à travers les hauts lieux du Shanghai de l’époque. Lesquels sont souvent l’objet de rénovations éclairées. Concession française, concession internationale, Bund, l’Extrême-Orient narcotique et jazzy du petit reporter et de Zhou Xuan est maintenant relativisé par les réalisations de la République populaire.
En option - EPSON teamLab Borderless Shanghai.
Transfert privé à l’aéroport et vol international retour.
