De Moscou à Saint-Pétersbourg - Croisière chic au fil de la Volga

Accueil à l’arrivée, transfert privé et installation pour trois nuits au cœur-même de Moscou, au bord de la Moskova, face au Kremlin. L’hôtel est une expression parfaite du luxe bcbg. Un bâtiment fin XIXe dont l’élégant équilibre se retrouve dans les salons, les salles à manger, les chambres. Matières nobles, étoffes soyeuses, couleurs fondues, formes classiques que rehaussent quelques éclats contemporains composent un cadre chic et confortable. Du grill premium, on admire la cathédrale Saint-Basile ; le café réinvente le style brasserie, qui est l’une des gloires de l’Europe médiane. La piscine et le sauna sont des espaces de détente épatants auxquels l’esprit russe met une note cordiale. Au spa, les soins sont donnés avec un professionnalisme sans faille. A tout cela, il faut ajouter un service dont la prévenance et la disponibilité sont un élément clé du bonheur que l’on goûte à séjourner ici.

Au programme - Highlights moscovites en privé. En compagnie d’un guide francophone, visite des principaux quartiers et des grands sites de Moscou. Des monuments splendides jalonnent l’itinéraire, parmi lesquels on peut citer la maison Pachkov, stupéfiante réalisation néoclassique de Vassili Bajenov (1788) ; la cathédrale du Christ-Sauveur (Constantin Thon, 1883), détruite par Staline et reconstruite à l’identique dans les années quatre-vingt-dix ; la ravissante église Saint-Nicolas-des-Tisserands (1682), typique du baroque Narychkine ; le bâtiment principal de l’université Lomonossov (Lev Vladimirovitch Roudnev, 1953), d’où l’on a une vue magnifique sur la ville. Il y a aussi le Goum, le célèbre grand magasin de la place Rouge. Fondé en 1893, c’est l’équivalent moscovite des Galeries Lafayette, où plus de 200 grandes enseignes se partagent 2 km et demi de galerie marchande. En sortant, on peut flâner sur la place, où sont aussi le mausolée de Lénine, la cathédrale Saint-Basile-le-Bienheureux (XVIe siècle)…
En option - La visite privée du théâtre Bolchoï, scène artistique prestigieuse et emblématique de Moscou et/ou vos billets pour une représentation.

Au programme - Le Kremlin en privé. Ville dans la ville, le Kremlin constitue la forteresse mythique de la Russie. On s’y arrête sur la place des Cathédrales où se dressent des églises célèbres, comme la cathédrale de l’Annonciation (XVe siècle) dont l’iconostase contient des peintures d’Andreï Roublev, celle de l’Archange-Saint-Michel (XVIe siècle) d’esprit vénitien et celle de la Dormition (XVe siècle) où fut couronné Ivan IV le Terrible. On visite la fabuleuse collection d’art décoratif et de joaillerie du palais des Armures : couronne impériale de Russie, œufs de Fabergé, diamant Orlov, trône d’ivoire d’Ivan de Terrible, etc.

Au programme - Moscou dans les pas d’une Moscovite. Quelques heures en compagnie de Natalya, qui a passé son enfance en Sibérie avant de s’installer à Moscou où elle vit depuis dix ans - la ville n’a plus aucun secret pour elle. C’est donc sur ses pas que l’on redécouvre une capitale pleine d’énergie et d’inspiration ; l’occasion aussi de partager un petit moment de vie et d’échanger sur le quotidien en Russie.
Dans l’après-midi, transfert privé et embarquement à bord de la M/S Volga Dream. Départ de la croisière sur le réseau fluvial russe, qui débute par le canal artificiel Moscou-Volga reliant la Moskova au cours de la Volga.

On se réveille au nord de l’Anneau d’or. Ouglitch a été fondée au Xe siècle sur la rive droite de la Volga.
Au programme - Visite de deux monuments emblématiques du kremlin : l’église Prince-Dimitri-sur-le-Sang-versé et la cathédrale de la Transfiguration-du-Sauveur. La première a été édifiée au XVIIe siècle à l’endroit où est mort le tsarévitch Dimitri, dernier fils d’Ivan IV. La seconde est un bel édifice début XVIIIe, dont les coupoles se voient dès les faubourgs. Elle abrite un musée des icônes et possède une acoustique remarquable. On assiste d’ailleurs à un petit concert de chants sacrés.

Epargnée par les dévastations du XXe siècle, Iaroslavl conserve un bel ensemble de monuments religieux du XVIe au XVIIe siècle et une atmosphère très vieille Russie délicieuse.
Au programme - Bâtie entre 1647 et 1650 par la famille Skripin (fortune dans la fourrure), l’église du Prophète Elie présente une riche iconostase et un programme de fresques exceptionnellement dense évoquant non seulement l’histoire du grand prophète et autres épisodes bibliques, mais aussi la vie quotidienne des habitants de la ville et de ses environs au XVIIe siècle. Cette église est l’une des plus impressionnantes de Russie. Le monastère Spasski a été fondé au XIIe siècle ; le plus ancien des bâtiments qui le composent est la cathédrale de la Transfiguration-du-Sauveur (1506-16), laquelle présente un ensemble de fresques du XVIe siècle. La visite se termine par une brève virée emplettes dans les rues pittoresques de la ville.

Pour remonter vers le nord, à partir du réservoir de Rybinsk, on emprunte le réseau des rivières, lacs et canaux qui constituent la voie navigable Volga-Baltique. Arrêt à Goritsy, au sud du lac Blanc.
Au programme - Navigation sur le lac, l’un des dix plus grands lacs naturels d’Europe. Sur la rive sud, une très vieille ville russe, Belozersk (IXe siècle). Là, visite du monastère ; fondé par saint Cyrille du lac Blanc au XIVe siècle, il fut à la fin du Moyen Age un centre spirituel et intellectuel important. La cathédrale de l’Assomption (début du XVIe siècle), la principale des onze églises du site, est fameuse pour sa splendide iconostase.

Au programme - Cette petite île du lac Onega à 400 km au nord-est de Saint-Pétersbourg est une merveille, tant par son enclos paroissial (XVIIIe siècle) que par les bâtiments de bois qui y ont été réunis (en particulier la chapelle Saint-Lazare du XIVe siècle, et le plus vieux moulin à vent de Russie). Dans l’enclos, l’église de la Transfiguration est un chef-d’œuvre de charpente, tout en sapin chevillé ; ses vingt-deux bulbes font sur les toits une étonnante grappe argentée. A côté, l’église de l’Intercession-de-la-Vierge porte, elle, plus sobrement, neuf bulbes. Ces édifices, dont le bois prend merveilleusement la lumière, sont d’un caractère exceptionnel et traduisent une spiritualité simple et joyeuse.

Navigation sur la ravissante rivière Svir, qui relie le lac Onega au lac Ladoga.
Au programme - Visite de Mandroga. Ce village de pêcheurs vepses, petit peuple finno-ougrien, a été rayé de la carte pendant la Seconde Guerre mondiale. Dans les années quatre-vingt-dix, un homme d’affaires russe a entrepris de le ressusciter en lui donnant une orientation touristique : maisons de bois traditionnelles, musée de la vodka, atelier de matriochkas… Du coup, il a fallu ouvrir une école maternelle et primaire.

Débarquement à Saint-Pétersbourg et installation pour trois nuits à quelques pas de la cathédrale St-Isaac, du musée de l’Ermitage et de la perspective Nevski, artère principale de la ville. L’hôtel compte parmi les palaces emblématiques de Saint-Pétersbourg. Il vient de fêter son centenaire, après avoir traversé la révolution bolchevique, deux guerres mondiales, la pérestroïka, la chute du régime soviétique et le renouvellement de l’économie du pays. Les intérieurs rajeunis par la designer Olga Polizzi respirent la fraîcheur et la modernité, sans rien perdre de l’âme du lieu et de la culture pétersbourgeoise. A l’élégant mobilier d’époque, aux objets et aux tableaux anciens ont été ajoutés la clarté des murs, des tonalités plus jeunes dans les chambres, quelques éléments de décoration raffinés. Mais les maîtres mots restent le confort (absolu) et l’élégance (toute aristocratique).
Déjà prévu - Un aperçu de la ville au fil de ses plus beaux monuments, en compagnie d’un guide privé francophone. La ville des Tsars abrite un patrimoine tricentenaire : le musée National de l'Ermitage, la forteresse Pierre et Paul, de somptueux palais et bâtisses… et bien d'autres joyaux parmi lesquels la Cathédrale St-Isaac aux dimensions spectaculaires, construite entre 1818 et 1858 par quelque 400 000 ouvriers. Tout ici est démesure : elle repose sur 24 000 pilotis, compte 350 statues et reliefs en façade ainsi que 112 colonnes ; sa somptueuse décoration intérieure nécessita 400 kg d'or, 1 000 tonnes de bronze, 16 tonnes de malachite et plus de 11 m² de lazurite. On admire fresques et peintures murales, comme celle de Karl Brioullov qui orne la coupole principale sur 800 m².

Au programme - Le palais de Peterhof, en privé. C’est pour surpasser Versailles que Pierre le Grand fit construire le palais et les jardins de Peterhof, sur la rive sud du golfe de Finlande, à une trentaine de kilomètres de Saint-Pétersbourg. En 1723, il contemplait le résultat. Difficile de départager le roi et le tsar. Ici, le grand palais domine, du haut d’une falaise de vingt mètres, le jardin du bas, à la française, où se multiplient massifs, fontaines, pavillons… La grande cascade à sept gradins, soixante jets d’eau et un peuple de sculptures fait un lien monumental entre les deux. Les jardins du haut, développés autour de sept bassins n’ont pas la géométrie stricte de celui du bas. Dans le palais-même, étonnant déploiement de splendeur et de sophistication, on visite le cabinet de Pierre, la salle du trône, la salle des images, le salon de Tchesmé, les cabinets chinois...

Au programme - Le musée de l’Ermitage en privé. Symbole de la ville, il est à la fois un immense temple dédié à l'Art, une suite de somptueux palais et un ensemble d'édifices historiques, abritant près de trois millions d'œuvres. Sa collection de joaillerie, collection privée des Tsars, n'a aucun équivalent en Russie, ni dans sa diversité ni dans son étendue. Elle est née avec Pierre Ier et a été enrichie par ses successeurs. Elle comporte aujourd'hui un extraordinaire ensemble de joyaux, de pièces d'orfèvrerie et d'horlogerie des plus grands maîtres russes et occidentaux. Egalement prévue, en écho à celle de Moscou, une seconde rencontre, avec une Pétersbourgeoise francophone cette fois. Là encore, on sillonne la ville sur ses pas, sans itinéraire préconçu, au gré des envies et curiosités de chacun.
En option - L’accès au musée de l’Ermitage une heure avant l’ouverture au public, pour une visite dans des conditions privilégiées (sous réserve d’obtention de l’autorisation de la direction du musée, une semaine avant la visite).