Singapour, Angkor et la plage - Cités mythiques et île secrète

A l’arrivée, accueil en anglais, passage prioritaire, aide aux formalités. Transfert. Installation (chambre disponible tout de suite) pour trois nuits à proximité de Chinatown, dans un hôtel-jardin. Les trois corps de verre semblent surgir d’une végétation fournie et prolongée sur de longs balcons sinueux. L’effet est à la fois spectaculaire et serein. A l’intérieur, beaucoup de transparence et un bel équilibre droites / courbes. Les chambres sont ouvertes par des baies sol-plafond. Elles ont le caractère net et fonctionnel du design contemporain, que des matières choisies et des tons neutres rendent confortable. La qualité des équipements n’encourt aucun reproche, pas même écologique : les jardins, de ce point de vue, étant sobres et exemplaires. Le secteur bien-être occupe un étage, avec spa, salle de sport, piscine extérieure à débordement et jardin-promenade, de bien agréables pavillons de repos en forme de lanterne. Le restaurant sert une cuisine d’Asie du Sud-Est pro et imaginative.

Déjà prévu au programme - Singapour like a friend. Pensez-y un peu, que voudriez-vous faire, voir, entendre, goûter à Singapour ? Car c’est ce qu’attend votre guide d’aujourd’hui, un expatrié français pour qui la ville n’a pas de secret. L’opération consistant, après avoir précisé vos attentes, à leur donner une réponse singapourienne. Rien donc de pré-formaté, mais disponibilité et ouverture d’esprit. La formule permet de se mettre au diapason, de prendre les repères de base, d’obtenir ses premières réponses et de glaner des tuyaux précieux pour la suite. Vous êtes conduits directement au beau milieu des choses, selon l’ordre toutefois de vos prédilections. Exercice d’acclimatation rapide et salutaire.

Singapour est une ville de plain pied avec le monde contemporain, mais on commence tout de même par un must rétro : un Singapore Sling au bar de l’hôtel Raffles. Puis on va se promener à Clarke Quay, où les vieux entrepôts et les jonques ont été métamorphosés en boutiques, restaurants et night-clubs. On mange un chicken rice dans l’un de ces hawker centres qui nourrissent quotidiennement les employés d’une multitude d’entreprises. Le National Orchid Garden du jardin botanique est un enchantement paisible. A Gardens by the Bay, agrément, ambition pédagogique, grands projets écologiques se combinent pour sensibiliser et ravir les visiteurs. Le building Parkview Square, DP Architects, 2002, est une étonnante résurgence de l’Art déco. Quant au gopura dravidien, 1925, du temple hindouiste Sri Mariamman, surchargé de statues polychromes, dans le contexte, il est stupéfiant. A Chinatown, les temples taoïstes ont de jolis toits qui rebiquent.

Transfert à l’aéroport et vol pour Siem Reap / Angkor. Nouveau transfert. Installation pour trois nuits en vue de la pagode Polanka, dans un fort joli domaine composé de deux maisons traditionnelles cambodgiennes sur pilotis et de quelques bâtiments annexes - restaurant, salle de lecture, etc. Le tout entouré d’un jardin tropical, avec piscine. Le mobilier et la décoration sont issus de la collection des propriétaires : art et artisanat d’art cambodgiens et européens. Dans les chambres, ce parti pris esthétique s’adapte au particulier. La cuisine balance savoureusement entre Cambodge et France ; elle est servie sur des tables dressées de façon ravissante. On fait ici l’expérience d’un Cambodge serein et ouvert au monde.

Déjà prévu au programme - Angkor Vat et Angkor Thom. C’est en tuk-tuk et avec un guide francophone que vous visitez ces deux monuments majeurs de l’ancienne capitale de l’empire khmer. Construit au XIIe siècle, Angkor Vat, temple d’Etat de Suryavarman II, est le plus vaste édifice du site et le mieux conservé. Les archéologues de l’Ecole française d’Extrême-Orient, en particulier, ont fait un travail remarquable. L’art de la pierre donne partout des témoignages de son accomplissement, celui des sculpteurs forçant spécialement l’admiration. Le culte bouddhique se poursuit dans le sanctuaire, primitivement dédié à Vishnu. Jayavarman VII a fait édifier la ville royale d’Angkor Thom au début du XIIIe siècle. Les immenses visages sculptés de la porte sud ne s’oublient pas ; le naturel des bas-reliefs du Bayon, le temple central, étonne ; sur la terrasse du Roi lépreux avait sans doute lieu la crémation des souverains.

Déjà prévu au programme - Le village lacustre de Preak Toal. Le Tonlé Sap, premier lac d’eau douce d’Asie du Sud-Est, contribue à la régulation naturelle du cours du Mékong. Un monument naturel. Le village de Preak Toal, mi-planté sur pilotis mi-flottant, est établi sur un cours d’eau débouchant dans le lac. Vous y allez en bateau avec un guide francophone privé. La pêche occupe, on ne s’en étonne pas, la majorité des villageois. Cependant, artisans et commerçants ont eux aussi leurs affaires. Les enfants courent partout, vont et viennent autour de l’école, mènent leurs barques comme de vieux mariniers. Et sourient de ce sourire proverbial et non feint. Aux entours, on peut apercevoir le pélican à bec tacheté, l’ibis à tête noire, le grèbe castagneux, le marabout chevelu, le tantale indien, qui ont dans la réserve ornithologique toute proche un refuge sûr. Ensuite, street food by night à Vespa. On enfourche l’engin - derrière un conducteur retaillé - pour faire le tour des marchés de nuit et de la street food locale. C’est pétulant, bigarré et inattendu. Ces petits plats qui se font sur un coin de table et un bout de barbecue étonnent par la justesse et la saveur. Viande, poisson, coquillages, légumes, fruits, toutes les productions régionales se trouvent transformées en direct pour les chalands. A la plus appétissante échoppe, on s’arrête et on dîne. Sortie avec un guide anglophone.

Transfert à l’aéroport et vol pour Sihanoukville. Transfert et traversée pour Koh Russey. Installation pour trois nuits dans un hôtel qui ne cherche pas à faire oublier qu’il est contemporain, au contraire : géométrie radicale et angle organique, impact environnemental contrôlé. Votre pavillon donne sur le jardin ; la mer cependant bruisse à quelques pas. La rigueur esthétique concerne également le particulier, là encore sans agressivité, avec pour objectif de procurer aux hôtes un environnement fluide et confortable. Ce qui, par voie de conséquence, fait de la végétation extérieure un élément à part entière de votre intérieur. Afin de donner la base qui convient à leur cuisine française, ou française fusion, les chefs de cuisine sont attentifs à la qualité des ingrédients. Le résultat convainc. Au spa, on réalise que le Cambodge a part à la tradition bien-être de l’Asie du Sud-Est.

L’accès au sable cuivré de la plage est donc une affaire de secondes ; son usage ne réclame pas de longues explications ! Des arbres l’ombragent, des chaises longues le meublent discrètement, le beach shack sous palmes sert cocktails et snacks. Activités nautiques. Les récifs de l’archipel offrent de beaux spots de snorkeling : poissons-demoiselles, hippocampes, poissons-perroquets, raies pastenagues à taches bleues, rougets, étoiles de mer, etc. Quant aux promenades dans la jungle de l’île, elles permettent d’en apprécier la richesse floristique et, peut-être, d’apercevoir un dicée à dos rouge, un oiseau bleu des fées, un shama à croupion blanc ou un calao pie. Au retour, on se glisse avec délice dans la piscine de l’hôtel. Participer à un cours de yoga ne peut faire que du bien à son équilibre psychomoteur. Une balade à vélo aussi, d’une autre façon. En prenant le bateau, on va à Kep, chef-lieu des plaisirs balnéaires cambodgiens et ville du crabe bleu. Lequel est accommodé au poivre de Kampot, dont les plantations se visitent aisément.